Prétendu ingénieur, Fred Leuchter Jr se fait une réputation de technicien assez habile pour réparer chaises électriques, machines à injection, potences ou chambres à gaz de son pays. En bon "humaniste" selon ses propos, la peine de mort ne doit pas être une boucherie et une torture pour le condamné. En 1988, sa réputation lui vaut d'être appelé par un néo-nazi accusé de révisionniste accusé d'incitation à la haine raciale par le Canada. celui-ci, Ernst Zundel, lui demande en tant qu'expert, de se rendre à Auschwitz et d'y prélever clandestinement des échantillons qui, expertisés, devront révéler ou non la présence de gaz et donc de chambres à gaz. Leuchter, qui n'a aucune compétence et ne connaît rien au site d'Auschwitz, très modifié après la guerre, conclut à la non existence des chambres à gaz. Auréolé de gloire par ses nouveaux compagnons nazis, Leuchter perd tout: son épouse, ses contrats avec les pénitenciers, sa réputation.
L'histoire des Noirs et des Métis de l'Allemagne nazie, stérilisés, soumis à des expériences, torturés et exterminés dans les camps de concentration nazis. Le film explore également l'histoire du racisme allemand et examine le traitement des prisonniers de guerre noirs. Le film s'appuie sur des entretiens avec des survivants et leurs familles, ainsi que sur des documents d'archives, pour documenter l'expérience de l'Holocauste des Noirs allemands.
Originaire de Varsovie, Abram Prazan arrive en France dans les années 1920. À Paris, il épouse Estera. Juive polonaise comme lui, elle vient d'un shtetl de la région de Lodz. Deux enfants naissent : Jeannette, en 1932, et Bernard, 3 ans plus tard. Abram ouvre deux boucheries. Ses affaires tournent bien jusqu'à la guerre. Après la débâcle de 1940, la mise en oeuvre par Pétain de la politique de collaboration avec l'occupant donne lieu à des lois antisémites.