En 1956, la nationalisation du Canal de Suez par Nasser provoque une mobilisation armée des puissances coloniales anglaises, françaises et israélienne. à la veille de l’attaque, les autorités israéliennes imposent un couvre-feu dans la région de Kafr Kassem. Une trentaine de villageois rentrent de leur travail à Tel Aviv. Ils sont tous abattus
Ari, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80. Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades. Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes. Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Le Char et l'Olivier rappelle un certain nombre de fondamentaux oubliés et apporte un éclairage inédit sur l'histoire de la Palestine. En mêlant analyse géopolitique, interviews de personnalités internationales expertes sur le sujet et témoignages de citoyens palestiniens et français, ce documentaire propose les clefs de compréhension de ce que les médias appellent le conflit israélo-palestinien. De quoi débarrasser les esprits des clichés et préjugés! Si Le Char et l'Olivier se veut pédagogique, il parle avant tout d’un territoire magnifique, et d’un peuple qui affirme sans cesse que “vivre c’est déjà résister”...