David Locke est un reporter américain basé en Afrique. Un jour où il se rend à son hôtel, il découvre le corps sans vie d'un homme lui ressemblant étrangement dans la chambre voisine. Il décide de lui prendre son identité et de vivre une nouvelle vie qu'il espère plus passionnante, ce qui l'amènera à rencontrer une mystérieuse femme qui semble aussi perdue que lui. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le cadavre dont il a pris l'identité était un espion au service d'un groupe terroriste…
Gito, étudiant burundais mais aussi avocat talentueux, vivant à Paris, décide de rentrer au pays. Ses diplômes sous le bras et rempli d’illusions sur l’emploi qu’il pourra y trouver, il quitte Christine, sa compagne française et blanche, en lui promettant de la faire venir dès qu’il sera ministre. Il débarque en vainqueur chez lui, mais la fonction publique est saturée et il ne trouve pas d’emploi. Entre-temps, il retrouve son amour d’enfance, la belle Africaine Flora. Ne recevant plus de nouvelles, Christine arrive sans prévenir. Le pot aux roses découvert, les deux femmes vont se liguer pour lui donner une leçon.
Une villageoise est séduite par le jeune frère de son mari. Fanta apprend le karaté pour affronter les crises de jalousie de son époux. À Abidjan, Bernadette dirige une entreprise dont les bénéfices reviennent à sa belle famille… Trois femmes en quête d’une indépendance que la société leur refuse.
Un jeune diplomate africain est en butte aux sarcasmes de son boy qui voit en lui un de ces Européens à peau noire dénué d'authenticité et égaré entre deux cultures. Le boy présidera en personne à une "ré-africanisation" de son maître.
Rwanda, 1994. Le film raconte, jour après jour, la vie d'une famille rwandaise. Le mari est hutu, la femme et les deux enfants tutsi. Lors de la mort du président, tous les hommes hutu sont réquisitionnés pour éradiquer la population tutsi. Parmi eux Augustin Muganza, un hutu modéré, et son frère Honoré, animateur de la tristement célèbre Radio Télévision Libre des Mille Collines.
De jeunes soldats confrontés aux horreurs de la guerre perdent toute sensibilité dans la lutte pour la survie.