La comédie intemporelle de Donizetti brille dans la production enchanteresse d'Otto Schenk, dirigée par James Levine et dotée d'une distribution remarquable. L'incomparable Anna Netrebko est Norina, la jeune veuve aimée d'Ernesto (un suave Matthew Polenzani), qui est sur le point d'être déshéritée par son oncle avare, Don Pasquale (John Del Carlo). Il faut les intrigues intelligentes du Dr Malatesta (Mariusz Kwiecien) pour arranger les choses et donner une leçon au vieux grincheux – crises de colère, identités erronées et toutes sortes de confusion comique incluses.
Ayant perdu son épouse Eurydice, Orphée pleure sa mort durant la cérémonie funèbre. Les Dieux, voyant le chagrin du jeune héros, l’autorisent à descendre aux Enfers pour qu’il aille chercher sa bien-aimée. Une seule condition lui est imposée : qu’il ne croise pas le regard d’Eurydice en remontant des Enfers. Accueilli d’abord avec hostilité par les Esprits infernaux, Orphée est guidé par les Ombres heureuses qui lui rendent Eurydice. Tous deux chantent le bonheur de leurs retrouvailles, et Orphée veille à ne pas regarder son épouse. Mais celle-ci commence à douter de l’amour d’Orphée, qui lui refuse tout contact. Tenu au silence, Orphée finit pourtant par briser le serment et témoigne son amour à Eurydice : la jeune femme s’effondre aussitôt, laissant Orphée à nouveau seul. Toutefois, grâce à l’intervention de l’Amour, ils seront bientôt – et pour l’éternité.