" Ici, c'est une famille de Français moyens devant leur télévision. Ailleurs, ce sont des combattants palestiniens filmés avant les massacres de Septembre noir." (JLG, 1976). "On est venu ici pour étudier ça : apprendre, tirer des leçons, si possible enregistrer ces leçons, pour les diffuser ensuite ici même, ou ailleurs dans le monde. Il y a presque un an, deux d'entre nous sont venus enquêter au Front démocratique. Puis un autre est allé au Fath. Nous avons lu les textes et les programmes. En tant que maoïstes français, nous avons décidé de faire le film avec le Fath dont le titre est Jusqu'à la victoire. Nous laissons les Palestiniens, au cours du film, dire eux-mêmes le mot: "Révolution". Mais le avrai titre du film, c'est Méthodes de pensée et de travail du mouvement de libération palestinien." (JLG, Manifeste, juillet 1970)
En 1956, la nationalisation du Canal de Suez par Nasser provoque une mobilisation armée des puissances coloniales anglaises, françaises et israélienne. à la veille de l’attaque, les autorités israéliennes imposent un couvre-feu dans la région de Kafr Kassem. Une trentaine de villageois rentrent de leur travail à Tel Aviv. Ils sont tous abattus
Docufiction sur Jack Kerouac, un des membres les plus importants du mouvement de la Beat Generation. Sur la route, une de ses œuvres les plus connues a rendu l’écrivain et poète américain célèbre après sa mort en 1969. Ses textes ont grandement contribué à la révolution culturelle, sexuelle et sociale des années 1960. Archives, photos, entrevues et reconstitution d'époque, servent de trame au réalisateur pour décortiquer le mythe du héros.
Markus et Lukas sont frères, et ce sont les fils de la réalisatrice norvégienne Aslaug Holm, qui durant plus de huit ans a filmé leur enfance et leur jeunesse alors qu’ils n’avaient que cinq et huit ans. Le résultat est un home movie étonnamment poétique et presque épique. Et non : on n’improvise pas comme ça sa propre version documentaire de “Boyhood”. Le beau film d’Holm investit les rêves et les espoirs des garçons avec tendresse mais aussi avec un regard adulte, et suit les frères jusqu’au bout dans le tumulte de la vie adolescente. Vous y reconnaîtrez une partie de vous – et bien plus encore.
Et si le conflit israélo-palestinien était surtout une question d’éducation ? This is My Land observe la manière dont on enseigne l’histoire dans les écoles (publiques ou religieuses) d’Israël et de Palestine. Portraits d’enseignants, enthousiastes ou révoltés, rencontres avec des enfants désenchantés : le film révèle les murs que l’on dresse dans la tête des jeunes générations...
Depuis vingt ans, le photographe de guerre James Nachtwey parcourt les contrées du monde traversées par des conflits, des crises, des guerres... Le réalisateur Christian Frei l'a suivi durant deux ans sur le terrain. D'abord membre de l'agence Magnum de 1986 à 2001 puis cofondateur de l'agence VII, Nachtwey est au Kosovo quand les villes sont détruites, en Indonésie quand les familles de mendiants se réfugient entre les rails de chemin de fer, ou encore en Palestine au plus fort des conflits. James Nachtwey est là où le monde "s'effondre".