Un montage visuel de notre monde contemporain dominé par la technologie globalisé et la violence.
Après avoir réussi à filmer pour la première fois dans son environnement naturel le fameux calamar géant, les biologistes marins japonais Yoshihiro Fujiwara et Sho Tanaka s’efforcent cette fois de traquer avec leurs caméras d’autres espèces encore peu connues, celles des requins des profondeurs. Pour cette expérience inédite, les chercheurs se servent tout d’abord d’un appât : un jeune cachalot qui s’était échoué il y a des années sur une plage et qu’ils avaient entièrement congelé. Ils l’immergent après l’avoir lesté d’un bloc de béton – et le dispositif fonctionne à merveille. Un impressionnant requin griset se charge bientôt de dépecer la charogne afin d’approvisionner, une semaine durant, une armada de congénères peuplant ces sombres abysses.
Petit carnivore aux faux airs de martre, le chat marsupial, qui a pratiquement disparu du continent australien, continue de prospérer en Tasmanie, où il est à l’abri de ses principaux prédateurs, les renards et les dingos. Une année durant, le naturaliste Simon Plowright a installé ses caméras dans une ferme abandonnée, où une famille de chats marsupiaux a élu domicile. Ces derniers partagent leur territoire avec plusieurs espèces endémiques, comme l’opossum d’Australie, le diable de Tasmanie, le wallaby et le wombat. Une faune étonnante dont on découvre le mode de vie au fil des saisons.