Dans ce documentaire riche de détails sur les rituels entourant la chasse au caribou, on observe, sans toutefois les entendre, des membres de la communauté innue d’Unamenshipu (La Romaine), située sur la Côte-Nord du Québec. Sorti en 1960, ce film s’inscrit parmi les 13 courts métrages documentaires de la série poétique Au Pays de Neufve-France qui porte sur la vie des populations habitant le long du fleuve Saint-Laurent. Le commentaire, écrit par Perrault, présente les protagonistes innus dans une perspective ethnographique. Le film est réalisé conjointement par René Bonnière et Pierre Perrault, l’un des créateurs du mouvement du cinéma direct au Québec.
Un vase rituel, le hampi, est déposé au centre du Musée de plein air de la République du Niger à Niamey, au cours d'une cérémonie rituelle, pendant laquelle se déroulent les danses de possession. Jean Rouch poursuit avec ce film son étude ethnologique et cinématographique des objets rituels Songhay. Il démontre que, dans un contexte particulier, le transfert d'un vase hampi dans un musée nécessite pour son installation l'organisation d'une cérémonie rituelle afin que les dieux donnent leur accord. Toutefois, à l'époque, quelques réserves émises sur le fait de filmer une danse de possession pour l'ouverture d'un sanctuaire dans un musée avaient rendu la démarche "discutable sur le plan muséologique".
Les enjeux de la beauté dans une petite île polynésienne. Une fiction documentaire de Robert Flaherty dans la veine de Nanouk l'Esquimau.