En 1936, Stefan Zweig décide de quitter définitivement l'Europe. Le film raconte son exil, de Rio de Janeiro à Buenos Aires, de New York à Petrópolis.
Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Émile est pauvre. Ils quittent Aix, « montent » à Paris, pénètrent dans l’intimité de ceux de Montmartre et des Batignolles. Tous hantent les mêmes lieux, dorment avec les mêmes femmes, crachent sur les bourgeois qui le leur rendent bien, se baignent nus, crèvent de faim puis mangent trop, boivent de l’absinthe, dessinent le jour des modèles qu’ils caressent la nuit, font trente heures de train pour un coucher de soleil... Aujourd’hui Paul est peintre. Émile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Émile lui a tout : la renommée, l’argent une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n’arrive pas à cesser de s’aimer.
Devant l'incapacité des régents, le jeune Ivan décide de se faire couronner. Mais sa tante, qui voudrait voir son fils Vladimir sur le trône, avec la complicité des boyards, fait empoisonner la tsarine. Ivan se retire alors dans un monastère. Le peuple rappelle Ivan.
Dans une Allemagne livrée aux nazis, Lou Andreas-Salomé rédige ses mémoires. Une fiction éclairante sur l'une des plus brillantes intellectuelles de son temps, la femme de lettres et psychanalyste Lou Andreas-Salomé (1861-1937).
Les Rêveurs est un film autrichien de Ruth Beckermann, d´amour et de haine inspiré de la correspondance de près de 20 ans entre la poétesse Ingeborg Bachmann et le poète Paul Celan. Ce n’est pas une biographie cinématographique classique, mais un mélange de film expérimental et de long métrage.