Une chronique de la contribution méconnue mais inestimable de la physicienne lauréate du prix Nobel Marie Curie au traitement des soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale, et de son partenariat professionnel avec le pionnier de la radiothérapie Claudius Regaud.
Le système de santé américain est en plein marasme. Car non seulement 47 millions de citoyens n'ont aucune couverture médicale, mais des millions d'autres, pourtant bénéficiaires d'une mutuelle, se heurtent systématiquement aux lourdeurs administratives du système. Au terme d'une enquête sans concession sur le système de santé dans son propre pays, Michael Moore nous offre un tour d'horizon des dispositifs existants au Canada, en Grande-Bretagne et en France, où les citoyens sont soignés gratuitement.
Au cours de l'été 1928, le médecin écossais Alexander Fleming a découvert la pénicilline par accident, mais il a fallu attendre deux décennies supplémentaires et une guerre mondiale pour que lui et d'autres réussissent à produire l'antibiotique en quantités suffisantes pour éradiquer les épidémies de l'époque : typhus, syphilis, gangrène et tuberculose.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90% de la production de soja du Brésil sont exportés). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
Lars von Trier considère THE PERFECT HUMAN (1967) comme l'un de ses films cultes. Il défie son réalisateur, Jørgen Leth, de tourner cinq remakes de ce court-métrage. Pour chaque projet, il va lui imposer de nouvelles " obstructions " le forçant à repenser l'histoire et les personnages de son film original. Leth devra gérer restrictions, ordres et autres interdictions. FIVE OBSTRUCTIONS est un jeu plein de pièges et de coups vicieux. Un film fascinant et totalement inédit autour d'un cinéaste qui accepte de recréer totalement une de ses premières oeuvres. Un voyage initiatique au coeur du processus de la création cinématographique.