




Comme l'écrivain russe Boris Pasternak (1890-1960) pense qu'il est impossible que son roman « Docteur Jivago » soit publié en Union soviétique, car il montre soi-disant une vision critique de la révolution d'Octobre, il décide de faire sortir clandestinement du pays plusieurs exemplaires du manuscrit. Il est publié pour la première fois en 1957 en Italie et l'auteur reçoit le prix Nobel de littérature en 1958, ce qui a des conséquences.


Mythique cité du cinéma italien, souvent appelée « La fabbrica dei sogni « (la fabrique des rêves), Cinecittà se situe dans un quartier populaire du sud-est de Rome. Westerns, films antiques, séries télévisées, grosses productions américaines, classiques italiens : les studios ont vu défiler des milliers de films. L'idée de sa naissance émerge en 1930 : le gouvernement italien fasciste sous le joug de Mussolini souhaite industrialiser le cinéma italien afin de concurrencer le succès et le quasi-monopole d'Hollywood. Mais les studios de Cinecittà représentent surtout une importante machine de propagande fasciste.





Pour éviter les famines qui ont touché l'URSS et causé des millions de morts, le pouvoir soviétique a rapidement cherché à améliorer les rendements agricoles. Le botaniste visionnaire Nikolaï Vavilov prend la tête de la recherche jusqu'à la prise du pouvoir par Staline, qui favorise Trofim Lyssenko. Ce dernier, agronome ambitieux, prétend multiplier les récoltes grâce à de pseudo-inventions.