Enquête pas comme les autres, elle permet de comprendre comment cette amitié franco-américaine autour des vins de Bordeaux a pris son point de départ au XVIIIe siècle autour du plus grand connaisseur de bons vins et amateur de Bordeaux.
Ari, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80. Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades. Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes. Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
La légende veut que pendant l'Occupation, les terroirs viticoles français aient été pillés par l'Allemagne nazie. Des travaux récents d'historiens montrent une autre réalité. Ce documentaire déconstruit le mythe selon lequel l’Allemagne nazie a pillé producteurs et commerçants de vin français. Au contraire, pour une large part, ceux-ci n’ont pas hésité à commercer avec l’occupant, par appât du gain et proximité idéologique. Le monde vinicole est sorti plus riche de la tourmente qu’il n’y était entré. Ce reportage, en explorant la face méconnue de la collaboration économique d'une partie de la France des terroirs, conte une histoire universelle: celle de la lutte entre partisans cyniques de l’appât du gain et défenseurs de la solidarité humaine: Pendant que la population mendiait son pain, l’aristocratie du bouchon s’était transformée en profiteuse de guerre.
Après LA BARQUE EST PLEINE (DAS BOOT IST VOLL) et MORE THAN HONEY, le réalisateur suisse Markus Imhoof raconte à nouveau une histoire très personnelle, afin d’essayer de rendre palpable un phénomène global : le destin de milliers d'hommes et de femmes à l’occasion de leur fuite en direction de l'Europe. Ses questions concernant l’humanité et la responsabilité de notre société dans le monde actuel l’ont ramené vers son enfance et son lien profond avec une jeune fille réfugiée italienne, Giovanna. Il n’a jamais oublié Giovanna, il a suivi ses traces et vécu dans son pays. Aujourd’hui, 70 ans plus tard, des hommes et des femmes étrangers arrivent à nouveau chez nous en masse. Markus Imhoof filme à bord d’un navire de la garde côtière italienne – qui a sauvé, dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum », plus de 100'000 humains dans la Méditerranée. Avec les yeux de l’enfant qu’il a été, il creuse des questions qui le taraudent depuis toujours.