Raymond Depardon a suivi pendant dix ans des paysans de moyenne montagne. Il nous fait entrer dans leurs fermes avec un naturel extraordinaire. Ce film nous parle, avec une grande sérénité, de nos racines et du devenir des gens de la terre.
Au milieu d'une nature préservée, les habitants du village de Miyama s'accrochent en douceur à un mode de vie frugal et rustique, sans fermer leur porte à la modernité. Un regard sensible sur un autre visage du Japon.
Le cinéaste-photographe Raymond Depardon propose ici un voyage dans le monde rural. Il dresse pour la postérité un portrait plein de tendresse des paysans, une catégorie socio-professionnelle trop souvent oubliée, que seules des catastrophes climatiques ou des épizooties mettent sous les feux de l'actualité.
Deuxième documentaire d'une trilogie réalisée au long cours (avec Profils paysans : l'approche (2001) et Profils paysans : La vie moderne (2008)), montrant la vie simple des agriculteurs du Sud de la France contemporaine. En Lozère, Ardèche et Haute-Loire, nous retrouvons plusieurs familles du monde rural. De jeunes agriculteurs s'installent dans ces régions de moyenne montagne. Dans le même temps, de nombreuses exploitations se transforment en résidences secondaires. Les problèmes de transmission du patrimoine agissent sur la vie de tous les jours. En se confrontant au temps qui passe, Raymond Depardon rend hommage à ces hommes et ces femmes qui risquent de basculer dans l'oubli.
Un peu partout en France, Agnès a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupereurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. On est loin des glaneuses d'autrefois qui ramassaient les épis de blé après la moisson. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Agnès est aussi la glaneuse du titre et son documentaire est subjectif.