Trois hommes se lancent dans un voyage à la recherche du sens et du bonheur à l'automne de leur vie : Bob troque sa maison sécurisée contre un camping-car et tente de se retrouver dans le désert californien ; Steve, drag queen et comédien, en a assez de l'Angleterre et se réconcilie avec son passé à Benidorm ; Yamada retrouve le sourire en lisant des histoires aux enfants de Tokyo.
Combattant la vague de violence contre les femmes trans, la militante Victoria Cruz s'intéresse de près à la mort suspecte de son amie Marsha P. Johnson en 1992.
De travestis en transformistes, nous suivrons la piste qui nous mènera dans différents et célèbres music-halls parisiens, tels que le mythique Alcazar de Paris, La Grande Eugène. Qu'ils soient en deçà ou au-delà de leur personnage, souvent ces hommes qui se cherchent regardent la vie avec l'humour du désespoir. Pourquoi ce besoin de se " transformer " ? Pourquoi est-ce toujours les hommes qui se travestissent et non les femmes ? Pourquoi le public se pressait-t-il si nombreux à ces spectacles dans les années 1970/1980 ? Des interprétations de personnages célèbres tels que : Diana Ross, Joséphine Baker, Billie Holiday, les Peter Sisters, les Andrew Sisters, Zizi Jeanmaire, Judy Garland, Sarah Bernhardt notamment contribuent à faire de ce document musical un témoignage incontournable de cette époque.
Regorgeant de citations emblématiques qui façonnèrent le lexique queer, l’incontournable documentaire de Jennie Livingston capture la joie vivace comme la précarité déchirante de la ball culture new-yorkaise des années 1980, où les fantasmes devenaient réalité.