Farinelli est un être tourmenté à la beauté androgyne. Castré en bas age par son frère le compositeur Ricardo Broschi, il devient un chanteur extraordinaire, admiré pour la clarté de son timbre, l’agilité de ses ornements et la maîtrise de son souffle. Adulé aussi bien par le public que par des personnalités politiques, intellectuelles et artistiques . Il devient une légende de son temps. Mais les rivalités et les jalousies se font jour. Quant un jour Farinelli tombe amoureux d'Alexandra, la vérité doit éclater.
L'histoire est celle d'une jeune femme esseulée dans la Russie profonde du XIXe siècle. Elle tombe amoureuse d'un employé de son mari, marchand aisé, mais impuissant (ou du moins stérile) et est finalement poussée au meurtre et au suicide. (Wikipedia)
Le premier chef-d'œuvre de Mozart est revenu au Met pour la première fois en plus d'une décennie avec le directeur musical émérite James Levine, qui a dirigé la première compagnie de l'œuvre en 1982, à nouveau sur le podium. Le ténor Matthew Polenzani apporte à la fois une détermination d'acier et une chaleur compatissante au titre de roi de Crète, qui est confronté à une décision impossible. Avec sa riche mezzo-soprano, Alice Coote interprète le rôle pantalon du fils d'Idomeneo, Idamante, amoureux de la princesse troyenne Ilia, chanté avec un lyrisme délicat par Nadine Sierra. Elza van den Heever donne un portrait passionnant et déséquilibré de la jalouse Elettra. La production intemporelle de Jean Pierre-Ponnelle mêle la grandeur du mythe antique à l'élégance des idéaux des Lumières.
La mise en scène par Tchaïkovski du roman intemporel de Pouchkine est présentée sur la scène du Met dans l'émouvante production de Deborah Warner, avec Anna Netrebko dans le rôle de Tatiana et Mariusz Kwiecien et Peter Mattei se partageant le rôle-titre. Alexey Dolgov chante le rôle de Lenski et Robin Ticciati dirige l'orchestre.