Les habitudes hygiéniques sont aussi anciennes que les différentes civilisations humaines ; mais chaque époque établit ses propres coutumes : qu'elles soient privées ou publiques, partout et à toutes les époques, les méthodes de propreté personnelle ont dépendu des conventions culturelles, des morales religieuses, des idéologies politiques et des intérêts économiques ; car le contrôle de l'hygiène de base a également été et est un outil de plus dans l'exercice infini du pouvoir sur les masses.
Ce documentaire, qui explore les aspects les plus sombres de la nature humaine et de la psyché, s'intéresse à ces individus qui ont choisi de mettre fin à leurs jours en sautant du légendaire Golden Gate Bridge en 2004.
Atteint d'une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s'offrir en festin à ses congénères. Guêpes, mouches et coléoptères d'abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale se font convives. Le banquet est l'occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles. Au printemps, il ne restera plus rien du géant hormis la silhouette de son corps imprimé à même la nature.
Un scarabée fouille le sable d’une dune avant de s’enfoncer dessous, hors de notre vue. À deux pas de là, nous apercevons ensuite un individu qui ramasse des branches et des ananas. La similitude est saisissante. Ce qui à première vue pourrait sembler un documentaire sur la nature finit par devenir une étude approfondie d’une communauté unique et étrange : celle des hommes qui habitent sur les plages du Parc naturel de Doñana, sur la côte de Huelva.
Palerme, Sicile, Italie, 2017. Vingt-cinq ans après les assassinats des juges antimafia Giovanni Falcone (23 mai 1992) et Paolo Borsellino (19 juillet 1992), et à l'occasion des hommages rendus à la mémoire des deux héros, la photographe Letizia Battaglia, chroniqueuse de leur lutte titanesque, critique l'opportunisme de personnages louches comme l'homme d'affaires Ciccio Mira, qui profitent de la commémoration des deux tragédies.
Seul film documentaire de Luis Buñuel, tourné en 1932 dans la région de Las Hurdes (Estrémadure), à partir de la thèse ethnographique de Maurice Legendre, directeur de l'Institut Français de Madrid, « Las Jurdes : étude de géographie humaine » (1927), « Terre sans pain » ne fut sonorisé qu’en 1937 puis en 1996 lorsque Buñuel décida de diffuser une version non censurée du film avec son producteur Pierre Braunberger. Remarquable par son sujet, la misère en milieu rural, peu traité à l’époque, par son montage (fait par Buñuel « sur une table de cuisine, à Madrid »), l'usage du gros plan, de la piste sonore et par la place assignée au spectateur par le film, le film continue à surprendre aujourd’hui encore.
Un documentaire dressant le portrait de Tim Treadwell, un écologiste controversé et charismatique, et de sa compagne Amie Huguenard, qui trouvèrent tous deux la mort, mutilés par des ours dont ils assuraient la protection.