Quinze ans durant, de 1975 à 1990, les téléspectateurs français pouvaient se cultiver grâce à une émission diffusée par le service public à une heure de grande écoute. Le principe d'"Apostrophes" était des plus simples : quelques auteurs réunis autour d'un thème et d'une table basse en direct dans un studio. Bernard Pivot en interprète de la curiosité publique, apportait son regard critique et admiratif sur les œuvres des invités. A l'occasion des quarante ans de l'émission, pour en ressusciter les grandes heures et les rencontres historiques, Pierre Assouline a composé un florilège des meilleurs extraits, présenté sous forme d'abécédaire, qu'il a fait commenter par un Bernard Pivot surpris, heureux, nostalgique et généreux en anecdotes inédites.
Des passants, ceux qui l'ont connu dans sa jeunesse, René Barjavel, témoin de ses débuts, sa femme, son médecin, des écrivains... En les interrogeant Michel Polac tente de mieux cerner le personnalité trouble de Louis-Ferdinand Céline, antisémite notoire et écrivain de génie. Dans une seconde partie, Michel Polac poursuit son enquête sur Céline en recueillant les témoignages de ceux qui l'ont bien connu, comme le peintre Eugène Paul, ou sa femme Lucette. De son antisémitisme à son écriture virtuose, de quoi alimenter encore le plus grand paradoxe de la littérature française.