Seul film documentaire de Luis Buñuel, tourné en 1932 dans la région de Las Hurdes (Estrémadure), à partir de la thèse ethnographique de Maurice Legendre, directeur de l'Institut Français de Madrid, « Las Jurdes : étude de géographie humaine » (1927), « Terre sans pain » ne fut sonorisé qu’en 1937 puis en 1996 lorsque Buñuel décida de diffuser une version non censurée du film avec son producteur Pierre Braunberger. Remarquable par son sujet, la misère en milieu rural, peu traité à l’époque, par son montage (fait par Buñuel « sur une table de cuisine, à Madrid »), l'usage du gros plan, de la piste sonore et par la place assignée au spectateur par le film, le film continue à surprendre aujourd’hui encore.
Le 18 septembre 1980, à Damascus, dans l’Arkansas, sur une base de l’Armée de l’air abritant le missile nucléaire Titan II, le plus potentiellement meurtrier de l’arsenal américain, deux hommes sont chargés de rechercher la cause d’une légère baisse de pression dans le silo de l’ogive. Après une journée de travail de près de douze heures, l’un de ces jeunes soldats, Dave Powell, commet une erreur de procédure pour pénétrer dans l’habitacle ultrasécurisé où dort le monstre.
Charlotte Gainsbourg a commencé à filmer sa mère, Jane Birkin, pour la regarder comme elle ne l’avait jamais fait. La pudeur de l’une face à l’autre n’avait jamais permis un tel rapprochement. Mais par l’entremise de la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange inédit, sur plusieurs années, qui efface peu à peu les deux artistes et les met à nu dans une conversation intime inédite et universelle pour laisser apparaître une mère face à une fille. Jane par Charlotte.
Portrait d'un peintre imaginaire à partir de la vie et de l'œuvre d'Antoine Wietz.