Mariés depuis dix ans, Massimo et Antonia, une biologiste à Rome, mènent une existence heureuse jusqu'au jour où ce dernier décède dans un tragique accident de voiture. Sombrant dans la dépression, Antonia découvre que son mari entretenait depuis sept ans une liaison secrète avec un homme, Michele. Elle part alors à sa rencontre.
Rose vit à Los Angeles, où elle est décoratrice d'intérieur. En apprenant que son père s'est cassé la jambe, elle décide d'aller aider ses parents dans leur exploitation de tulipes, tout en gérant à distance le chantier de décoration sur lequel elle joue sa carrière. Son retour dans l'univers de sa jeunesse et sa rencontre avec Tom, qui travaille pour ses parents, l'amènent à se questionner sur ses choix de vie.
Une adolescente de 16 ans doit faire face à ses responsabilités, le jour où sa mère lui apprend qu'elle souhaite changer de sexe.
Un homme, sa femme et leurs deux enfants quittent une cité industrielle pour la campagne d'où est originaire le mari et s'installent dans la vieille maison du père de celui-ci. En contraste avec le lieu d'avant (la ville qui enjolive les rapports entre les personnages), le nouveau lieu est donc la Nature, une nature envoûtante. Et personne ne retiendra la main du père levée sur son fils. Aucune voix ne sera entendue, le fils ne sera pas remplacé par l'agneau. Car celui qui brandit le couteau n'entend pas, ses yeux ne voient pas, son cœur est sec. Mais sa foi en la "loi" de la fierté humaine est aussi violente qu'insatiable. Comme n'importe quel film, Le Bannissement parle, quelle qu'en soit la manière, de nous tous : des gens beaux et charitables plongés dans des circonstances tragiques et sans issue...
Le jour de la crémation de sa grand-mère, Émilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l’Indochine de Hoà, sa rencontre amoureuse avec Jacques (un colon français), la naissance de Linh (sa mère) et le départ tragique vers la France en 1956. Elle revit en compagnie de Linh l’arrivée au camp d’hébergement de Sainte-Livrade, l’exploitation des femmes indochinoises par les maraîchers du Lot-et-Garonne. Entre souvenirs, danse, colère et rituels traditionnels, Émilie apprend à accepter cet héritage