Père de famille dans une petite ville tranquille, Tom Stall est un jour contraint de tuer deux malfrats qui menaçaient la vie des employés et des clients de son restaurant. Proclamé héros par la presse locale, Tom essaie peu à peu de revenir à une vie normale. Mais un certain Carl Fogarty débarque, convaincu de reconnaître en Tom celui avec qui il a autrefois eu de violents démêlés.
Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d’une quarantaine d’années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l’un à côté de l’autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n’ose pas. Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d’autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d’une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d’Alicia, une jeune danseuse également dans le coma. Lorsque Marco passe à côté de la chambre d’Alicia, Benigno, sans hésiter, s’approche de lui. C’est le début d’une grande amitié quelque peu mouvementée.
Deux amis d'enfance palestiniens, Khaled et Saïd, sont désignés pour commettre un attentat suicide à Tel aviv. Engagés volontaires depuis plusieurs années dans une faction, ils sont liés par un contrat moral qu'ils ne peuvent ou ne veulent rompre. Ils passent une dernière soirée avec leurs familles sans pouvoir toutefois leur dire adieu. Le lendemain, munis de leurs ceintures d'explosifs, ils sont conduits à la frontière.Mais l'opération ne se déroule pas comme prévu...
En 1963. Bébé – de son vrai prénom Frédérique – fille d’une riche famille, passe ses vacances avec ses parents et sa sœur à la pension de la famille Kellerman dans l’État de l’Oregon. Elle va être confrontée à un monde qui lui est complètement étranger, celui de la danse, et vivre une histoire d’amour avec Johnny, l’un des professeurs de danse de l’établissement, issu d’un milieu social très différent. Film à petit budget d’Émile Ardolino, il deviendra l’un des plus grand succès des années 80.
Manuela, infirmière, vit seule avec son fils Esteban, passionné de littérature. Pour l'anniversaire de Manuela, Esteban l'invite au théâtre ou ils vont voir « Un tramway nommé désir ». À la sortie, Manuela raconte à son fils qu'elle a interprété cette pièce face à son père dans le rôle de Kowalsky. C'est la première fois qu'Esteban, bouleversé, entend parler de son père. C'est alors qu'il est renversé par une voiture. Folle de douleur, Manuela part à la recherche de l'homme qu'elle a aimé, le père de son fils.
Andreas, un jeune pasteur, arrive dans une banlieue particulièrement grisâtre de Copenhague pour effectuer un remplacement et reprendre en main le temple local. Il loge à l'hôtel, où il engage la conversation avec Jorgen Mortensen, le réceptionniste, qui lui conseille de s'inscrire au cours d'italien pour débutants. Andreas se rend alors sur place et rencontre une charmante mais fort maladroite vendeuse en pâtisserie, Olympia. La jeune fille est traumatisée par un père outrancier. Elle n'est d'ailleurs pas au bout de ses surprises : à la mort de sa mère, elle découvre que Karen, une coiffeuse un peu inhibée, n'est autre que sa soeur. D'autres personnes trentenaires interviennent à leur tour, toutes blessées par la vie mais motivées pour apprendre l'italien.
Danielle est en terminale et entretient une relation sexuelle tarifée avec Max, un homme marié. Aujourd’hui, elle doit rejoindre ses parents névrosés afin de participer à une Shiva, un rituel juif qui est accompli après la mort d’un proche. À son arrivée, son attitude désinvolte et son désintérêt pour les études supérieures lui valent des remarques désobligeantes de la part de certains membres de sa famille. Cette journée particulière prend une tournure inattendue lorsque Max fait son apparition avec sa femme et leur bébé pleurnicheur…
Suite au lancement de son nouveau roman, l'écrivain Kate Conklin, 35 ans, est invitée à prendre la parole à son alma mater par son mentor et ancien professeur. Après avoir accepté l'invitation, Kate se retrouve profondément mêlée à la vie d'un groupe excentrique d'étudiants.
Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes. Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.
Enfant, Léo pensait posséder, tel un magicien, le pouvoir secret de faire bouger les choses. Jeune homme, il sait assurément comment faire bouger les choses avec les femmes. Mais comme le lui dirait son meilleur ami Krantz : « Pourquoi poses-tu toujours des questions dont tu connais déjà les réponses ? » Léo croit fermement en ce qu'il invente au jour le jour. Images, impressions, histoires lui remplissent la tête. Il est ainsi fait : la vie, pour Léo, n'est qu'un jeu. Derrière cette attitude enfantine se cache l'essence même de sa quête de vie.
Hommage à Basquiat, premier artiste noir a avoir vraiment réussi dans le puissant monde des arts, disparu en 1988 à l'âge de vingt-sept ans, à travers l’évocation de sa vie et de son oeuvre.