Depuis vingt ans, le photographe de guerre James Nachtwey parcourt les contrées du monde traversées par des conflits, des crises, des guerres... Le réalisateur Christian Frei l'a suivi durant deux ans sur le terrain. D'abord membre de l'agence Magnum de 1986 à 2001 puis cofondateur de l'agence VII, Nachtwey est au Kosovo quand les villes sont détruites, en Indonésie quand les familles de mendiants se réfugient entre les rails de chemin de fer, ou encore en Palestine au plus fort des conflits. James Nachtwey est là où le monde "s'effondre".
Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent le passé et le présent de la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.
On connaît le nazi Klaus Barbie, chef de la Gestapo, "Boucher de Lyon", tortionnaire de Jean Moulin, condamné en 1987 à la prison à vie pour crimes contre l'humanité. Mais l'agent Barbie travaillant pour les services secrets américains ? Klaus Altmann, l'homme de l'ombre de la répression bolivienne ? A travers l'itinéraire d'un bourreau ordinaire, ce film retrace l'histoire secrète du XXe siècle, ses omissions, ses contradictions et ses atrocités : pour comprendre, pour ne pas oublier...
Kenzo Okuzaki est un des rares survivants parmi les soldats japonais qui se trouvaient en Nouvelle-Guinee pendant la guerre. Rapatrié au Japon, il tient un petit commerce à Kobe, mais ne peut pas oublier le destin subi par ses camarades pendant la guerre.
Il était l’un des criminels de guerre nazis les plus notoires, tristement célèbre pour ses tentatives d’assassinat de 2 frères jumeaux. Mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a tout simplement disparu...
Le tribunal militaire international pour l'Extrême Orient se réunit en 1946 pour juger les plus hauts dirigeants japonais accusés de crimes de guerre. Mais à la différence du procès de Nuremberg qui servait de modèle, la vérité de celui de Tokyo est restée cachée. On a longtemps ignoré ce qui se passait entre les juges dans les coulisses du tribunal. Ils ont débattu, lutté pied à pied pour finalement aboutir à un verdict à la simple majorité, cinq juges émettant un jugement séparé. Leurs dilemmes, les conflits et les arguments seront racontés dans ce film. Voici l'histoire de ce fiasco.