Le 14 juillet 1985, Boivin bat le record du monde de saut d'altitude en décollant du sommet du géant pakistanais Gasherbrum II à 8 035 mètres d'altitude. Le cinéaste Laurent Chevalier en tire un film : "L'Oiseau Rare". Mais le touche-à-tout de l'alpinisme français n'était pas le seul spécimen rare sur Gasherbrum II cet été-là. Avant le décollage, c'est un porteur, un certain Abdul Karim Mohammad alias Little Karim, un grand monsieur d'à peine un mètre cinquante qui a marqué les esprits en hissant les 16 kg (pour une envergure de cinq mètres !) au sommet. De retour en France, tout le monde en France est captivé par l'incroyable force qui émane du petit corps de Little Karim qui, d'ailleurs, réalise lors de cette expédition le record du monde d'ascension du Gasherbrum 2, (8 035 m) sans oxygène supplémentaire. Laurent Chevallier tirera un deuxième film de cette expédition : "Little Karim" qui le propulsera sous les projecteurs.
Passionnés ou inconscients ? Rêveurs ou poseurs ? De nombreux champions ont voulu pousser le surf à ses limites extrêmes en chevauchant les vagues les plus spectaculaires, les rouleaux les plus dangereux. Des hommes soudain minuscules face à des déferlantes de géant Riding giants est leur histoire. Mais impossible de la raconter sans conter celle du surf lui-même. Un sport devenu mondialement synonyme de jeunesse, d'aventure et de liberté.
At the Limit est un documentaire sur l'escalade extrême. Dans ce documentaire sportif, Pepe Danquart montre les frères Thomas et Alexander Huber en train d'escalader en Patagonie et sur le rocher de granit "El Capitan" dans la vallée de Yosemite (USA). Une partie importante de l'événement est la tentative d'ascension rapide de la voie de 1000 mètres de haut The Nose, dans laquelle les deux athlètes visent à battre le record de vitesse de l'époque de 2:48:30 heures, établi par Hans Florine et Yuji Hirayama en septembre 2002.
Il est 13h, ce 30 juin 1982, lorsque Christophe Profit, 24 ans, se présente au pied des Drus avec son sac à pof, ses chaussons d'escalade et rien d'autre. Il va tenter la face ouest des Drus en "solo", dans le massif du Mont Blanc par "Directe Américaine", 1100 mètres de roche verticale et lisse. Christophe réalisera l'exploit de gravir le mur en solo libre, sans utiliser de corde ni aucune technique d'assurage. A 16h10, soit à peine plus de trois heures après le début de son ascension, la nouvelle star de la grimpe peut embrasser la vierge des Drus en même temps que la carrière d'alpiniste de haut niveau. Trois ans plus tard, le 25 juillet 1985, il enchaine les faces nord du Cervin, de l'Eiger et des Jorasses dans la même journée. Récompensé dans de nombreux festivals de films de montagne, ce grand documentaire est un magnifique témoignage de la passion d'un homme pour l'escalade, la montagne et l'aventure.
Qu'ils soient au volant d'un bolide de Formule 1, au sommet d'un plongeoir de 10 mètres ou au départ d'une descente de ski aux pentes vertigineuses, tous sont confrontés au même sentiment de peur au moment de se lancer. Pendant neuf mois, les caméras de Canal+ ont suivi dans leur intimité quelques grands champions du sport français pour analyser leur faculté à gérer leurs émotions face au danger.
Portrait documentaire de Carl Boenish, le père du mouvement BASE jump, dont la passion précoce pour le parachutisme l'a conduit à des exploits toujours plus spectaculaires -et dangereux- de vol humain lancé à pied.
Avec des images à couper le souffle et un narrateur inspiré, ce film nous conduit au sommet des montagnes les plus extraordinaires au monde.
Valley Uprising est un film culte, passeur de traditions, à (re)découvrir de toute urgence. Sorti en 2014, ce documentaire incontournable, produit par l’excellente boîte de production Sender Films, nous plonge dans l’histoire de l’escalade au Yosemite – épicentre de la culture grimpe américaine. Plus d’un demi-siècle d’exploits défiant les lois de la gravité et celles du pays racontés par de superbes images d’archives et des interviews de pionniers tels qu’Yvon Chouinard, Royal Robbins, Dean Potter ou encore Alex Honnold – tous animés par cette même « Rebel Culture ». Un documentaire de 1h43 absolument incontournable.