En Turquie, en octobre 1923, un jeune officier, progressiste, Mustafa Kemal, convaincu que la religion était un frein à la modernité, prit la tête du pays et mena un plan de transformation et de réformes radicales sans précédent. Il fit de la Turquie la première nation musulmane à devenir une république laïque. Républicain mais pas démocrate, Atatürk — « père des Turcs » —, par son chauvinisme et son culte de la personnalité, installa également durablement une fierté nationaliste exacerbée.
Des bergers et leurs bêtes, pris dans un torrent. Des paysans dévalant la pente d'une montagne ou fuyant devant des meules de foin. L'agencement des plans, cependant, fait que dans un point du montage à distance, on peut faire entrer tout l'univers.
L'histoire de la Turquie a été façonnée par deux grandes figures politiques : Mustafa Kemal (1881-1934), connu sous le nom d'Atatürk, le père des Turcs, fondateur de l'État moderne, et l'actuel président Recep Tayyıp Erdoğan, qui souhaite apparemment que la Turquie retrouve la prééminence politique et militaire qu'elle avait en tant qu'empire sous la dynastie ottomane.
Téléfilm-documentaire réalisé par Eric Friedler en 2010 et diffusé le 20 avril 2011 sur Arte. Basé sur de nombreux documents du ministère allemand des Affaires étrangères, il traite du génocide des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale par le parti « Jeunes-Turcs » gouvernant l'Empire ottoman. Aghet, se traduisant par « catastrophe » en arménien, est le mot utilisé pour désigner le massacre de plus d'un million d'Arméniens de l'Empire ottoman de 1915 à 1917.