L'histoire remarquable de l'actrice canadienne Sunny Leone, passée de star du X à reine de Bollywood.
Considéré comme le film le plus rentable de tous les temps, Gorge profonde fut bien plus qu'une curiosité pour adultes et une réussite financière. Sorti en 1972, au moment où les Etats-Unis découvraient les mouvements pour la libération sexuelle et les valeurs de la contre-culture, ce film au contenu sexuellement explicite déclencha une tempête sociale et politique sans précédent. Gorge profonde devint un phénomène culturel majeur, dont l'impact se ressent encore aujourd'hui. Plus de trente ans après les scandales provoqués par ce classique du cinéma porno, le documentaire Inside Deep throat examine l'incroyable abîme entre les modestes intentions des créateurs du film et l'héritage qu'ils ont involontairement laissé.
Dans le cadre de «La vie comme un roman». Dans ce documentaire, le sixième qu'elle a tourné, Mireille Darc livre son regard sans faux semblant sur ces jeunes femmes souvent parias de leurs familles et de la société qui ont choisi d'être des actrices de films X. Pied de nez à la société ou résultat d'une enfance douloureuse, Nomi, Ovidie, Emy Oksana, Lydai, Carla Cynthia Estelle et Decibelle ouvrent les portes d'un univers où les cadeaux ici non plus ne sont pas légion.
«L'enfance du hard» est un voyage dans le temps à travers «l'âge d'or du cinéma X», de 1975, avec la levée de la censure et le début de la diffusion de films pornographiques dans les salles de cinéma, à 1983, avec l'application draconienne de la loi X et la montée en puissance de la vidéo. Grâce aux témoignages des plus grands réalisateurs de l'époque, d'actrices et d'acteurs, mais aussi de Noël Simsolo, scénariste, de François About, chef opérateur, et d'Anne Ludovic, doubleuse, c'est toute cette époque, son innocence, sa truculence, sa folie, son hédonisme qui ressurgissent
L'histoire exemplaire de deux groupes de la scène indépendante américaine vue de l'intérieur : les Brian Jonestown Massacre de San Francisco et les Dandy Warhols de Portland. Unis au départ par un même esprit de révolte et de création, par une admiration réciproque, chacun va gérer à sa façon le tiraillement entre ses aspirations artistiques et sa soif de notoriété.