Le mystère Jérôme Bosch

Hanté par un sentiment d’imposture, Paul Newman n’a eu de cesse de prouver qu’il ne se réduisait pas à sa beauté. En archives de films et d’interviews, le foisonnant portrait d’un acteur humble et exigeant, qui fut aussi un citoyen engagé.

Jusqu’en 1989, le village de Dafen dans la province de Shenzhen en Chine était légèrement plus grand qu’un hameau. Il y a maintenant plus de 10 000 habitants dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans les ateliers, appartements et même dans les rues, les peintres de Dafen produisent des milliers de répliques de peintures occidentales mondialement connues. Une commande de 200 Van Goghs ne choque personne. En 2015, le chiffre d’affaires de la vente de ces peintures dépassait les 65 millions de dollars. Les réalisateurs Haibo Yu et Tianqi Kiki Yu ont suivi l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao. Lui et sa famille ont peint environ 100.000 Van Goghs. Après toutes ces années, Zhao sent une affinité profonde avec Van Gogh. Il décide d’aller en Europe pour voir les œuvres originales au Musée Van Gogh et rendre visite à l’un de ses plus gros clients, un marchand d’art d’Amsterdam.

Décembre 1914. La Première Guerre mondiale a débuté il y a six mois et, déjà, le conflit s’enlise. Les Allemands d’un côté et les Alliés, Français et Britanniques, de l’autre, se sont enterrés dans des tranchées infranchissables et protégées par leur artillerie. Pour parvenir à gagner du terrain, il n’y a qu’une seule solution : creuser des tunnels sous les fortifications de l’ennemi et parvenir à les faire exploser. C’est le début d’une guerre souterraine qui durera quatre ans et fera des millions de victimes.

Si Dalida (1933-1987) est restée au sommet tout au long de sa carrière, c’est aussi grâce à son frère, qui fut son producteur et protecteur, et s’emploie aujourd’hui à faire vivre son héritage. Poussée par les intuitions d’Orlando, la diva s’est essayée à tous les styles musicaux et a enchaîné les tubes. De leur enfance au Caire, au sein de la communauté italienne, au suicide de la chanteuse, marquée par ceux des trois hommes qui ont partagé sa vie, Orlando revisite leur histoire commune, entre triomphes et tragédies. Nourri également d’archives et de témoignages d’amis et de collaborateurs, ce documentaire met en lumière l’amour infini qui unissait ce duo fusionnel.

Téléphone, c'est une bande de quatre copains, Corine Marienneau, Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka. Ensemble, de 1976 à 1986, ils changent le visage du rock français. Avec des images d'archives et des entretiens avec des proches des musiciens ou des spécialistes de la musique, Stéphane Basset retrace la genèse et la carrière de ce groupe emblématique du paysage musical français.