Lionel est conducteur de RER. Il élève seul sa fille, Joséphine, depuis qu'elle est toute petite. Aujourd'hui, c'est une jeune femme. Ils vivent côte à côte, un peu à la manière d'un couple, refusant les avances des uns et les soucis des autres. Pour Lionel, seule compte sa fille, et pour Joséphine, son père. Peu à peu, Lionel réalise que le temps a passé, même pour eux. L'heure de se quitter est peut-être venue…
Un homme, sa femme et leurs deux enfants quittent une cité industrielle pour la campagne d'où est originaire le mari et s'installent dans la vieille maison du père de celui-ci. En contraste avec le lieu d'avant (la ville qui enjolive les rapports entre les personnages), le nouveau lieu est donc la Nature, une nature envoûtante. Et personne ne retiendra la main du père levée sur son fils. Aucune voix ne sera entendue, le fils ne sera pas remplacé par l'agneau. Car celui qui brandit le couteau n'entend pas, ses yeux ne voient pas, son cœur est sec. Mais sa foi en la "loi" de la fierté humaine est aussi violente qu'insatiable. Comme n'importe quel film, Le Bannissement parle, quelle qu'en soit la manière, de nous tous : des gens beaux et charitables plongés dans des circonstances tragiques et sans issue...