Parcourant une large partie du territoire acadien, le film se réapproprie la culture populaire régionale et le chiac, ce dialecte « qui va à l’encontre de ce qui est standard, par sa couleur, ses mots, et qui est donc queer en un sens », selon les termes de Julien Cadieux. Avec son usage de pronoms anglais, il serait parfois en outre plus neutre que le français relativement aux genres, donc peut-être plus près d’une expression épicène, lance le cinéaste à la blague. « Y’a une étoile » se rend aussi à Sainte-Anne-de-Madawaska, à Cap-Pelé, à Baie-Sainte-Marie (rencontrer Daniel Robichaud et ses défis de santé, notamment), et même dans la forteresse de Louisbourg au Cap Breton (Nouvelle-Écosse). C’est là où on fait la connaissance de Luna, une femme trans qui fut soldat et qui est devenue guide-interprète sur le site historique canadien. Malheureusement, elle doit maintenant travailler en anglais dans cet emploi.
L'harmonie est éphémère. Elle naît de la diversité, d'une multitude de voix différentes qui, mises ensemble, trouvent une vibration commune. Elle peut aussi bien se révéler dans la puissance comme dans la douceur. Nombreux sont ceux qui consacrent leur vie à sa recherche. L'harmonie dépasse ses propres contradictions, et la créer et la partager est une expérience unique. Le réalisateur Thomas Grube et son équipe de tournage ont suivi l'Orchestre philharmonique.
L'incroyable histoire de Bruno Lüdke (1908-44), le présumé pire meurtrier de masse de l'histoire criminelle allemande ; ou en fait, une histoire de dossiers falsifiés et de fausses nouvelles qui se déroule pendant les années les plus sombres du Troisième Reich, lorsque les principes de la justice pénale, soumis au joug d'un système totalitaire qui commence à s'effondrer, ne veulent absolument rien dire.