Ce documentaire revient sur les événements de la dictature de Pinochet, couverts par un groupe de photojournalistes qui découvrent peu à peu la fascination malsaine des médias pour la violence. Dans la rue, au rythme des mouvements sociaux, ces photographes se sont regroupés, créant un véritable langage politique. C’est au rythme des manifestations que ces photographes se sont pour la plupart formés. Pour eux, photographier était une pratique de la liberté, un moyen de pouvoir continuer à vivre. Leurs clichés servant de preuves aux témoignages des victimes de la dictature. Elles ont été fondamentales pour permettre l’ouverture des procès en justice. Certains de ces photographes ont été brutalement réprimés, d’autres assassinés, mais la plupart ont survécu.
Au nord-est de l’Afghanistan, une bande de jeunes nomades (qui rejouent leur quotidien) tentent de survivre dans un pays rongé par la guerre. En échange d’opium, ils revendent de vieilles mines datant de l’intervention soviétique et braquent des caravanes se dirigeant vers la frontière tadjike.
Dans le nord de l'Irak, se trouvent les vestiges d'une cité vieille de 3000 ans, Nimroud, autrefois la capitale du puissant empire assyrien. En 1988, des archéologues mènent des fouilles sous l'un des palais et dégagent une pièce voûtée, remplie de coupes de bronze, de lampes et de jarres en céramique qui s'ouvre sur une chambre inviolée et chargée d'objets précieux. Un sarcophage de pierre, encore intact, contient une quantité impressionnante de bijoux : les trésors de cette sépulture dépassent ceux trouvés dans la tombe de Toutankhamon. On exhume également les corps de deux femmes, placées l'une au-dessus de l'autre. Vraisemblablement de haut rang, qui étaient-elles ?