Le fast-food est partout. 37 % des enfants et des adolescents américains ont un problème de poids. Deux adultes sur trois sont atteints de surcharge pondérale ou d'obésité. Comment l'Amérique est-elle devenue aussi grosse ?Pour mener son enquête, Morgan Spurlock a traversé les États-Unis et interrogé des spécialistes dans plus de vingt villes. Un ancien ministre de la santé, des profs de gym, des cuisiniers de cantines scolaires, des publicitaires, des avocats et des législateurs lui confient le résultat de leurs recherches, leurs sentiments, leurs craintes et leurs doutes.Mais le fil rouge de ce documentaire est une expérience que Morgan Spurlock décide de mener sur lui-même. Sous la surveillance attentive de trois médecins, le voilà donc au régime MacMuffin, Big Mac, Royal Cheese, frites et coca.
Les cas d’intolérance au gluten explosent et les maladies coeliaques sont quatre fois plus élevées que dans les années 1950. Cette ambitieuse enquête révèle les dommages causés par la dérégulation de notre économie sur le blé, notre aliment de base.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90% de la production de soja du Brésil sont exportés). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
Toute l'alimentation peut être falsifiée. Plus discrets qu'un cartel de drogue, plus insaisissables que des trafiquants d'armes, des criminels ont fait main basse sur la nourriture. Le crime organisé vend des produits modifiés dans les restaurants, les supermarchés et tous les magasins d'alimentation de l'Union européenne. Leur secret est de remplacer un ingrédient par un autre moins cher. Qui sont ces nouveaux trafiquants ? Quels sont leurs modes de fonctionnement ? Huile d'olive, poisson, viande, épices, aucun rayon n'échappe à leur juteux trafic. Un pactole estimé en Europe à 30 milliards d'euros enrichit chaque année une mafia d'un genre nouveau.