L’Etoile d’Emmanuel Chabrier, opéra-bouffe en trois actes mis en scène par Laurent Pelly à l’Opéra national des Pays-Bas. Caractéristique du théâtre de l’absurde, L’Etoile nous emmène dans le royaume imaginaire du Roi Ouf, monarque qui fête son anniversaire de manière assez curieuse puisqu’il le célèbre par une exécution publique chaque année. Sa prochaine victime : l’irrespectueux Lazuli qui lui a frappé les oreilles. Mais le roi apprend par l’astrologue de la Cour que son destin est lié à celui de Lazuli et doit tout faire pour le protéger afin de ne pas mettre sa propre vie en danger…
À la veille de la Première Guerre mondiale, Tamino, en quête d'amour, de paix et de lumière, s'engage dans un dangereux périple. En compagnie de ses hommes paralysés par l'angoisse, il attend l'ordre de partir au combat. Au cours du chaos qui s'ensuit, Tamino se retrouve projeté dans un univers crépusculaire, entre rêve et cauchemar, où trois infirmières militaires lui sauvent la vie... Lorsque Papageno, gardien des canaris utilisés pour détecter la présence de gaz dans les tranchées, apparaît en prétendant avoir sauvé Tamino, les Sœurs décident de les envoyer sur une mission périlleuse. Ils doivent retrouver la trace de Pamina, la ravissante fille de la Reine de la Nuit, enlevée par le redoutable seigneur Sarastro. Deux jeunes gens qui s'aiment parviendront-ils à influer sur le sort des nations et la vie de millions d'êtres humains ?
Orphée, responsable de la mort de sa femme Eurydice qu'il déteste, est obligé par l'Opinion publique à retourner la chercher aux enfers. Mais cette dernière y est déjà l'objet d'une rivalité entre Jupiter, maître des dieux, et Pluton, dieu des enfers.
Alors qu'une jeune femme s'apprête à épouser son amoureux, elle est découverte, par tout le village - sans parler de son fiancé -, endormie dans la chambre d'un inconnu. Il faut deux actes au jeune homme pour comprendre que le somnambulisme est à blâmer, et tout se termine bien. Natalie Dessay dans le rôle d'Amina et Juan Diego Flórez dans le rôle d'Elvino livrent la magie du bel canto et des feux d'artifice vocaux dans la production de Mary Zimmerman en 2009. Le réalisateur transfère le conte bucolique de Bellini dans une salle de répétition du New York contemporain, où une compagnie d’opéra répète La Sonnambula et où les chanteurs sont véritablement amoureux les uns des autres.