The Cheviot, the Stag and the Black, Black Oil

En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare, criblé de dette et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de lui livrer bientôt une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola, qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'a cela ne tienne, elle se déguise en garcon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux.

Frédéric Bodson y interprète Pivot qui reçoit notamment Baudelaire (Jacques Brière, qui était le célèbre Docteur Cinoque), Victor Hugo (Gérard Cuvier, le Monsieur Plus des biscuits Bahlsen) et Chantal Ladesou en tant que George Sand.

Comment au nom de l'amitié, une jeune femme provoque le mal pour faire le bien, mettant en péril son propre bonheur, frôle le drame et se brouille, pour des vétilles avec ceux qu'elle aime. Tout cela pour avoir le plaisir d'être l'auteur des réconciliations et, surtout pour rester maîtresse d'une situation dont elle ne peut s'empêcher de tirer toutes les ficelles. Nicole et Christian forment un couple peu commun, mais heureux. Elle est première vendeuse chez un grand couturier et gagne en deux affaires plus d'argent en un mois que son mari, employé dans une agence de voyage. Christian s'occupe de la maison, coud et repasse. Parfaitement heureuse, Nicole a décidé de se mêler du bonheur d'Alexandre, son ami d'enfance. Chaque samedi, Nicole et Christian retrouvent Yolande et Max, des amis quelque peu envahissants, mais qu'ils aiment bien... Enregistrée le samedi 4 mars 1967 au Théâtre Marigny, à Paris.

Michel Roux et Jacques Balutin en tête de distribution. Une fine équipe! L'un joue sur le registre noble et amusé, l'autre sur l'effarement de la bonne foi trahie. Aussi coquin et escroc l'un que l'autre au demeurant. Toujours en quête de coups tordus entre une enquête de police et un séjour en prison. Sympathiques malgré tout, car ils vont si loin dans la filouterie qu'on ne les prend pas vraiment au sérieux et que l'on rit. Et pourtant, Robert Lamoureux a certainement fait acte de moralisme avec cette comédie qu'il qualifia de «Guignol pour adultes». Un peu...

Mai 1968. Les grèves paralysent la France. Dans un taxi qui la reconduit chez elle, Mme Cornebugle songe aux fragiles conditions du pouvoir et à la situation difficile dans laquelle elle se trouve en tant que dirigeante d'entreprise, depuis la mort de son mari..

Dominique, dite Minouche, est la fille d'un professeur de littérature, mais elle est peu douée pour les études, tout en ayant "un beau brin de plume". Alors que son père tente vainement, depuis plusieurs années, de se faire publier, elle n'eut qu'à envoyer son manuscrit pour être aussitôt sollicitée de toutes parts. La gloire que son père attend vainement, elle l'obtient sans effort en jouant, et en se jouant de son entourage.

Fernand Zuccoli dit Milo est un homme d'affaires qui s'entremet dans des intrigues galantes dont il tire profit en soutenant des travailleuses du micheton. Il est un proxénète ! Laurence Voise, surnommée « La Vénus » veut s'échapper des griffes de Milo. Elle disparait avec l'aide de son amie « de labeur » Monique Sudre et se fait engager en qualité de dame de maison à Versailles, chez une veuve de magistrat notable et respectable, Mme Alix Passegrain. Les 4 amis de la maison, bridgeurs invétérés jouant chez Mme Passegrain pour tromper sa solitude, sont rapidement conquis par la personnalité et les charmes accessibles de Laurence, devenue Lolo. Entraînée par sa « déformation professionnelle », Lolo exercera son nouvel emploi d'une manière originale et peu conforme à la morale traditionnelle. Elle passera ainsi du trottoir à la maison.. Enregistrée le samedi 10 février 1973 au Théâtre Marigny, à Paris.

Elle n'est pas très brillante, la carrière d'Eponine. Mais quoi, il n'y a pas que le théâtre dans la vie ! Bon an mal an, rouspéteuse et véhémente, elle arrive à trouver la vie bonne, entourée de sa soeur, de sa mère, de son chien et de ses tourterelles Et surtout, au milieu de son merveilleux morceau de jardin qu'elle soigne avec amour.

Au lendemain de son enterrement de vie de garçon, Stan ne se souvient plus de rien. Il se réveille avec une migraine, une gueule de bois, et… une femme dans son lit! Ça ne serait pas un problème si Élise, la future mariée, n’avait pas décidé de débarquer avec Marie-Carmen, sa mère, pour faire les présentations. Pour Stan, la journée de l’enfer commence, car Marie-Carmen a un caractère bien trempé et elle est décidée à tester son futur gendre. Elle va tout faire pour le pousser à bout! Avec l’aide de son meilleur ami Nico, et la coopération de Sofia, la jeune avocate découverte dans son lit, Stan va tenter de sauver la situation. Mais il n’est pas le seul à avoir quelque chose à cacher… Attention, cette comédie haute en couleurs n’est pas du tout ce que vous croyez!

Imbroglio dans la maison familiale : un beau jour, Thomas débarque chez Bernard, sémillant sexagénaire, prétendant qu’il est son fils. Or Bernard s’est toujours proclamé stérile. Et bientôt, Juliette, sa jeune compagne, succombe au charme de son supposé beau-fils… Peut-on désirer un enfant à tout prix ? Qu’implique la renonciation à la parentalité ? Pour rester dans le ton de la comédie, Richard Berry pose un casting aussi rock’n’roll que son décor : l’inénarrable Pascal Légitimus, l’irrésistible Valentin de Carbonnières (Molière 2018 de la révélation), l’ensorcelante Pascale Louange. « Parce que je suis ton fils, je ne peux pas être l’amant de ta femme ? » Autant le dire, l’ordre des choses est ici fort chahuté !