Au petit matin, une main masculine cueille un dahlia rose…
En Géorgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention…
Bora Bora. Le jeune Matahi pêche avec ses amis dans le lagon. Il sépare deux jeunes filles qui se battent dans la rivière. L'une d'elles est sa bien-aimée, Réri. Tous les habitants de l'île s'élancent en pirogue, derrière leur chef, vers un voilier qui va accoster. Le chef de Bora Bora monte à bord et reçoit un message du vieil Hitu, émissaire du chef de l'île voisine de Fanuma. Dans ce message, il est dit que, la vierge consacrée aux dieux à Fanuma étant morte, Réri a été choisie, à cause de sa beauté, de sa vertu et de son sang royal, pour la remplacer. Désormais aucun homme ne peut la toucher. Elle est tabou...
Une Américaine, Amanda, et une Anglaise, Iris, toutes deux déçues des hommes, décident, sans se connaître, d'échanger leurs appartements. Iris, va débarquer dans une demeure de rêve tandis que la distinguée Amanda découvre une petite maison de campagne sans prétentions. Les deux femmes pensent passer de paisibles vacances loin de la gente masculine, mais c'était sans compter l'arrivée du frère d'Iris dans la vie d'Amanda, et la rencontre de Miles pour Iris.
Après s'être bâti une solide réputation dans la pègre new-yorkaise Benjamin Siegel, surnommé Bugsy ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et décide d'étendre son influence de l'autre côté des Etats-Unis à Los Angeles. Là-bas, la folie des grandeurs s'empare de lui et il se retrouve alors derrière les barreaux. À sa sortie, son ambition n'en est pas amoindrie pour autant et il décide d'édifier en plein désert, un casino qui aura pour nom, Las Vegas.
Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Ce film nous emmène dans des lieux situés aux quatre coins des États-Unis et nous montre le lourd tribut que la technologie moderne fait payer aux humains et à la planète. Ce poème visuel ne contient ni dialogue ni narration vocale : son ton est donné par la juxtaposition d'images et la musique exceptionnelle de Philip Glass.