Que sont devenus les milliards de dollars que le colonel Kadhafi, peu de temps avant sa chute, a mis à l’abri en Afrique du Sud ? Digne des meilleurs thrillers, une enquête au long cours sur les traces d’un trésor insaisissable.
Sous forme d'une enquête criminelle et historique, une plongée dans la psyché de Mouammar Kadhafi, le dictateur qui a tyrannisé la Libye de 1969 à 2011.
Portrait d’un colonel qui a passé près de 14 ans à désactiver à lui seul des miliers de mines dans le Kurdistan irakien. En 2003, Fakhir, un père de huit enfants, part en mission militaire à Mossoul (Irak) pour lutter contre la terreur après la chute de Saddam Hussein. Quand il voit comment des milliers d'innocents sont frappés par l'explosion de mines, il décide de devenir un démineur. Avec un simple couteau et un détecteur à métaux, il parvient à désarmer des milliers de mines, une tâche qui pourrait lui coûter la vie à tout moment. Mais cela ne l'arrête pas. L'ambition de Fakhir est plus grande que cela, et il sait que des gens innocents ont besoin de son aide. Hirori et Kamal ont composé leur histoire à partir de centaines d’heures de film tournées par ses camarades soldats et lui au fil des ans, d’interviews avec son fils et sa femme, et d’images tournées par eux de 2014 à 2016, au moment-même où Daesh a pris le contrôle de Mossoul.
C'est une grotte immense, protégée du monde depuis 20 000 ans parce que le plafond de son entrée s'est effondré. C'est un sanctuaire incrusté de cristaux et rempli de restes pétrifiés de mammifères géants de la période glaciaire. Pourtant, ce n'est pas le seul trésor que ce lieu unique au monde avait à nous offrir… En 1994, au sud de la France, les scientifiques qui ont découvert la grotte sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des œuvres d'art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans – presque deux fois plus vieilles que les peintures rupestres les plus anciennes découvertes jusqu'alors. Ces dessins, ces œuvres, ces témoignages exceptionnels ont été créés à l'époque où les hommes de Neandertal parcouraient encore la terre, en un temps où les ours des cavernes, les mammouths et les lions étaient les espèces dominantes sur notre continent.
Libye, début des années 1980 : isolé sur la scène internationale, le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, qualifié de "chien enragé du Moyen-Orient" par le président Reagan, veut être redouté et rêve de posséder des missiles à longue portée, si possible à capacité nucléaire. L’excentrique leader va alors s’attacher les services de l'ingénieur allemand Lutz Kayser, un visionnaire qui a fondé en 1975 à Stuttgart, quarante ans avant Elon Musk, l’Otrag (Orbital Transport und Raketen AG), la première entreprise spatiale privée. Avec son concept de fusée à bas coût pour le placement en orbite de satellites, ce doux dingue a déjà procédé à des essais, entre réussites partielles et échec médiatisé, dans le Zaïre de Mobutu, avant de renoncer sous la pression des États-Unis et de l'URSS. Quand Kadhafi lui propose de mettre à sa disposition une partie du Sahara, ce pionnier jet-setteur accepte le pacte méphistophélique.
En Libye, des milliers de migrants venus de toute l'Afrique sont parqués dans des centres de détention aux conditions inhumaines, dans l'attente que l'Europe et l'ONU statuent sur leur sort. État sanitaire déplorable et surpopulation, travail forcé, tortures, viols, meurtres, enlèvements avec demande de rançon aux familles restées au pays ou vivant à l'étranger : officiellement tenus par le gouvernement libyen, reconnu par la communauté internationale, ces camps sont en réalité entre les mains des milices corrompues qui contrôlent le pays. Pour elles, les migrants représentent avant tout une manne financière.