Après avoir été directeur photo auprès d’Atom Egoyan, Peter Mettler est passé réalisateur avec ce documentaire, dans lequel il part à la poursuite des aurores boréales. Une œuvre saisissante qui s’inscrit, à l’instar des premiers Egoyan, comme un incontournable de la Nouvelle vague torontoise.
Un voyage hésitant entre passé et présent: le film raconte l’histoire du remarquable alpiniste Ettore Castiglioni (1908–1944) qui a abandonné sa carrière de lieutenant dans l’armée pour escorter des réfugiés et des juifs et les faire passer sans encombre d’Italie en Suisse durant la Seconde Guerre mondiale.
La découverte d'un gigantesque sanctuaire celte sur une colline du Canton de Vaud permet aux archéologues de mener une enquête sur les croyances religieuses de nos ancêtres. Les offrandes, les sacrifices, les druides, que savons nous – ou croyons nous savoir – sur la fabuleuse civilisation des Celtes?
Nicolas Bouvier est un grand écrivain suisse et un homme qui bouge dans sa tête comme sur la planète. Il appartient aux voyageurs racés, l'œil bridé par la lecture des moines bouddhiques. Ses séjours en Asie et à l'Ouest ont l'ampleur et le rythme qui creusent une distance vertigineuse entre chaque ligne qui tombe de sa plume et les récits du globe-trotter hâtif. Personnage passionnant aux dons et facettes multiples et homme d'images: iconographe par goût de la photographie et des bibliothèques, ainsi que pour gagner sa vie.
Le charme bucolique de Gstaad attire les familles fortunées et les célébrités depuis plus d'un siècle. Ces dernières décennies, les villages ont pris de l'ampleur. Les grues de chantier se sont installées dans le paysage. Les indigènes se sentent menacés par l'invasion croissante de leurs «invités», de plus en plus indifférents à leurs traditions. Christine, Walter, Andrea, Léonie et leurs familles sont paysans, charpentiers, directeur du Palace de Gstaad, ou professeur de ski. Ils nous parlent de leurs relations ambiguës avec ces «invités», source de revenus indispensables.
Chaque hiver depuis des décennies, les Territoires du Nord-Ouest, dans le Grand Nord canadien, changent de visage. Alors que le paysage est recouvert de neige et les lacs d'une épaisse couche de glace, bloquant les transports terrestres, des routes de glaces sont aménagées sur les étendues gelées à perte de vue.
L'endroit réel où a lieu le congrès des pingouins est en même temps le plus fictif de cette planète où il est possible de se tenir sur ses deux jambes. Ici, même les animaux savent parler. Ce pays de rêves et de cauchemars se nomme l'Antarctique. dans ce désert de glace cerné par une mer tempétueuse, vivent aussi quelques dizaines d'êtres humains. A l'aide d'instruments sophistiqués, ils observent les changements inquiétants qui affectent notre monde: trou dans la couche d'ozone, modifications du climat, etc.
Durant la dernière guerre mondiale, Friedel Bohny-Reiter, infirmière de la Croix-Rouge Suisse, Secours aux Enfants, travailla dans le camp d'hébergement de Rivesaltes. Ce camp, comme beaucoup d'autres en France, regroupait les populations juives, tziganes et espagnols résidantes ou réfugiées en zone libre. Grâce à cette jeune Bâloise, de nombreux enfants furent sauvés d'une mort certaine à Auschwitz. Le film se propose de suivre l'itinéraire de Friedel Bohny-Reiter à travers le journal qu'elle ne cessa d'écrire pendant ces années noires, mais aussi à travers l'interview des personnes sauvées.
Pascal, Miranda, Jeremy et Franziska sont de vrais gitans. Ils ont entre 17 et 25 ans, aiment les grosses voitures puissantes et ont décidé de vivre par monts et par vaux. Comme beaucoup d'autres jeunes Yéniches. Ils ont besoin de liberté et se battent pour elle. Ils montrent un monde fermé aux sédentaires. Une vie différente mais très suisse. Les gitans d'aujourd'hui: désenvoûtés, proches de la réalité.
Vie et pensées d'un philosophe des Lumières à l'intranquillité chronique. Une biographie détaillée qui donne la part belle à ses textes les plus forts, pour célébrer le tricentenaire de sa naissance. Avec «Les confessions» comme fil rouge, le film alterne les lectures du comédien Roger Jendly, les rencontres avec des experts internationaux et les rêveries sur les lieux mêmes de ses voyages. Sur un mode qui ne sacrifie rien à la vitesse contemporaine mais semble épouser le rythme d'une pensée qui se déploie, se dessine le portrait forcément dense d'un fils des Lumières à la vie hors normes.
En 2007, le légendaire duo américain White Stripes a effectué une tournée au Canada. Outre leurs concerts habituels, ils se sont lancés des défis et ont joué dans des bus, des cafés et devant des chefs de tribus indiennes. Le réalisateur de clips vidéo Emmett Malloy a suivi le groupe et a réussi à capturer à la fois cette tournée spéciale, les versions concert extraordinaires de leurs chansons rock minimalistes, brutes et inspirées du blues, ainsi que la relation privilégiée entre l'extraverti Jack White et l'introspective Meg White – un couple d'anciens mariés qui ont longtemps prétendu être frères et sœurs. Le film utilise de manière saisissante les couleurs des concerts du groupe : le rouge, le blanc et le noir.