Un week-end du 15 août à Rome. Au volant de sa voiture de sport, Bruno cherche en vain un endroit d'où passer un coup de fil. Il demande à un étudiant, Roberto, de le laisser téléphoner chez lui. Entre le jeune homme timide et le play-boy imprudent, une étrange amitié va naître. Séduit malgré lui, Roberto se laisse entraîner par son mentor dans une longue virée à travers la ville et dans la campagne romaine. Les deux hommes s'arrêtent même dans la maison que possède une tante de Roberto. En un clin d'œil, Bruno dévoile à son jeune ami quelques secrets familiaux que ce dernier n'avait pas réussi à percer en tant d'années…
Lorsque des tornades frappent une centrale nucléaire, endommageant gravement le système de refroidissement de la centrale, les résultats peuvent être catastrophiques. Alerte maximum, un compte à rebours avant la catastrophe, retrace une journée extraordinaire dans la vie des citoyens d'une petite ville qui se retrouvent de manière inattendue face à la possibilité d'une destruction massive.
Un jeune garçon rentrant d'une partie de pêche est écrasé sur la place d'un village breton par un chauffard qui prend la fuite. Charles Thénier, écrivain, est le père de la victime. Il se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils. Il consacre tout son temps à mener une enquête personnelle, méthodique et obsessionnelle, dont il consigne soigneusement les détails. Il se retrouve sur la trace d'une comédienne, Hélène Lanson, puis de son beau-frère Paul Decourt, un garagiste infect, haï de tous.
Une employée d'une centrale nucléaire se retrouve en danger de mort après avoir signalé des mauvaises conditions de sécurité.
Ancier légionnaire, Bolker Bretz veut venger la mort de sa fille. Déterminé à ce que la justice soit faite, personne ne peut l'arrêter excepté Frank Hector, un vieil ami qui lui a enseigné l'art de la guerre.
Kimberley Wells, une journaliste employée par la chaîne de télévision américaine KXLA, tourne un documentaire à la centrale nucléaire « Ventana » de Los Angeles. Au cours de la visite, et alors que Kimberley, accompagnée de son cadreur et de son preneur de son, observe la salle des opérations de la centrale, les visiteurs deviennent les témoins d'un incident nucléaire, voyant comment le personnel de la salle s'active pour tenter d'en venir à bout. Le cadreur de Kimberley, Richard Adams, filme secrètement l'incident. Adams montre ensuite les images à un ingénieur nucléaire extérieur, qui confirme la réalité de l'évènement et son caractère potentiellement dangereux. C'est à ce moment qu'est évoquée la notion de « syndrome chinois ». Mais la chaîne qui emploie Kimberley, pour des raisons légales refuse de diffuser le reportage. Par ailleurs, l'enquête diligentée sur l'incident est favorable à la société qui gère la centrale.
Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".
Un jeune homme rencontre une femme plus âgée sur une plage déserte. Surmonteront ils leurs traumatismes personnels, ceux de la guerre et trouveront ils un moyen de rester ensemble ?
Karen Silkwood, employée dans une usine de traitement nucléaire, voit un de ses collègues de travail contaminé. Malgré les intimidations de sa hiérarchie, elle va tenter de mettre à jour de sombres affaires mettant en danger le personnel. Cette histoire s'inspire d'un fait divers qui a marqué l'Amérique.
Akira Kurosawa dit de ce film composé de huit rêves ("Soleil sous la pluie", "le Verger aux pêchers", "la Tempête de neige", "le Tunnel", "les Corbeaux", "le Mont Fuji en rouge", "les Démons gémissants", "le Village des moulins à eau") : "Quand il rêve, l'homme est un génie. Il est audacieux et intrépide comme un génie. Voilà ce à quoi je me suis attaché au moment de filmer ces huit rêves. Pour faire un film de ce scénario, il était indispensable de s'exprimer avec audace et sans peur... comme dans un rêve."