La version restaurée de Save the Children : A Concert for the Ages offre une qualité visuelle et sonore remarquable qui redonne vie à ce festival légendaire de 1972. Le documentaire capture parfaitement l’énergie et l’émotion des performances d’artistes iconiques comme Marvin Gaye et les Jackson 5. Le message social puissant lié aux droits civiques traverse le film avec force. un témoignage vibrant d’une époque engagée et musicale.
Chez lui, à Toulouse, Magyd Cherfi se confie, se livre, s’ouvre et nous interpelle. Moments uniques, moments intimes avec celui qui ose avouer avoir fait des choses, d’abord, pour les autres... Pour être aimé ? Pour être accepté ? Ou bien, finalement pour se perdre et mieux se retrouver ? Comme une bouteille de champagne trop secouée, le bouchon a fini par sauter sans prévenir, dans un bruit assourdissant que personne n’a semblé, un temps, entendre. Comme une cocotte minute qui siffle trop fort d’avoir retenue, trop longtemps, ses désirs, ses aspirations. Comme le sentiment de s’assumer en solo, donc d’oser son individualité avec ses paradoxes, ses contradictions... Comme un tiraillement qui n’en peut plus, comme un amalgame qui ne prend plus. Magyd Cherfi se livre, dans ce film, comme jamais il ne l’a fait auparavant, avec des témoignages forts de son entourage proche.
Kang Hanna embrase une magnifique carrière musicale – comme "doubleuse" de voix en coulisse de la belle Amy. Hanna pèse bien trop lourd et est loin de l'idéal féminin pour pouvoir prétendre à la popularité. Cherchant à remédier à sa pauvre condition, elle recourt à une intervention chirurgicale jusqu'au-boutiste, en faisant une beauté à faire tourner toutes les têtes masculines. Dans sa nouvelle peau de "Jenny", elle a également tôt fait de remplacer son ancienne "rivale" et de gagner gloire et succès; mais l'épée de la déesse Veritas pèse lourdement au-dessus de sa tête.