Za oponou velehor

Jean des Bossons est un documentaire-fiction qui raconte les activités d'un guide de haute montagne en 1947. Aux environs de Chamonix Mont-Blanc, le guide Jean des Bossons, interprété par l'alpiniste Armand Charlet, accompagne en randonnée de montagne, Jean-Pierre, un apprenti-guide. Le novice, skis à l'épaule, est déjà maladroit. Le professionnel lui enseigne déplacements à skis en montée et descente, puis l'alpinisme des parois de glace et de roche. A force d'entrainement, Jean-Pierre en a fait son métier. Les guides sont aussi des secouristes. Un groupe est parti sur un glacier secourir un homme ayant chuté dans une crevasse. Au cours de ce sauvetage, Jean des Bossons est victime d'un accident. Un drame qui l'empêche de pratiquer le métier, mais pas des ascensions. L'homme s'enfonce dans le brouillard et Jean-Pierre ne le retrouvera pas.

Le Réalisateur Damien Roz avait une douzaine d’année quand ils assista à une conférence de l’alpiniste Jean-Marie Choffat qui racontait sa passion pour la montagne et sa lutte contre le cancer. Bouleversé, le jeune garçon s’est dit qu'un jour, il raconterait l’histoire de cet homme hors norme. 29 ans en arrière Jean-Marie Choffat, alpiniste chevronné, fut victime d’un cancer du foie. On avait alors annoncé à ses parents qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre. Mais Jean-Marie, qui venait d’avoir un fils, s’est promis qu’il verrait son fils grandir et ce, jusqu’à 20 ans au moins… Son fils Marcelin en a presque trente aujourd’hui et Jean Marie est toujours là. Jean-Marie a vécu l’âge d’or de l’alpinisme avec quelques 1 200 ascensions de par le monde et de nombreuses premières… S’il se souvient d’une ascension de la face nord des Grandes Jorasses réalisées entre deux chimiothérapies, il évoque ses amitiés fortes avec Yannick Seigneur, René Desmaison ou Gaston Rébuffat...

"L'ascension des Aiguilles Ravanel et Mummery", gravies par de jeunes guides en culotte de cycliste : Les frères Armand Charlet et Georges Charlet, Arthur Ravanel, Henri Couttet et Charles Balmat. Le film a été tourné par Georges Tairraz II, photographe de montagne Chamoniard, représentant de la troisième génération d'une lignée familiale de photographes et cinéastes de montagne. Le film de George Tairraz II posera les jalons d'une vison française du film de montagne; Dans les années 1930, s'affirmera une école française du cinéma de montagne, moins expressionniste, plus dépouillée et réaliste que l'école allemande. Ce sont les films de Marcel Ichac, Roger Frison-Roche, Samivel, Georges Tairraz II, etc. Elle se développe selon les principes fixés par Marcel Ichac, en opposition avec l’école allemande. Il s’agit à la fois de sortir de la vision dramatique de la montagne et de placer la montagne et les alpinistes au cœur de l’intrigue.

Rien ne prédestinait Lhakpa Sherpa, née d’une mère célibataire vivant dans une grotte, analphabète, cuisinière sur des expéditions, à s’ériger en modèle pour toute une génération de Népalaises en devenant la première femme de son pays à gravir l'Everest et en totalisant aujourd’hui dix ascensions. Le tout pratiquement sans argent ni sponsor. Séparée d'un mari violent, après avoir remporté des batailles juridiques éprouvantes pour obtenir la garde complète de ses filles, Lhakpa partage sa vie quotidienne avec ses trois enfants dans le Connecticut, aux États-Unis. Travaillant chez Whole Foods, elle continue de jongler entre ses responsabilités de mère et ses ambitions montagnardes. Le parcours de Lhakpa Sherpa est marqué par la détermination et le triomphe sur les défis, qu'ils soient personnels ou professionnels. À chaque pas, elle prouve que les rêves peuvent devenir réalité avec de la persévérance et du courage.

L'Expédition "Lyon Premier 8000-Gasherbrum II 8035m" organisée et menée par Jean-Pierre Frésafond en 1975, fut patronnée par la section lyonnaise du Club Alpin Français et par Louis Pradel, maire de Lyon. Le film retrace le départ de Lyon des camions poids lourds Berliet chargés de matériel, la vie quotidienne au Pakistan, la préparation de l'expédition et la marche d'approche avec les porteurs, la vie quotidienne au camp de base et dans les camps d'altitude des membres de l'expédition : L. Audoubert, Marc Batard, F. Bourbousson, A. Chariglione, J. Dupraz, J.J. Forrat, H. et JP. Frésafond, B. Macho, Docteur A. Raymond, Y. Seigneur, J. Soubis, F. Valençot, B. Villaret de Chauvignypuis. Enfin Le 18 juin 1975, Yannick Seigneur et Marc Batard atteignent le sommet en ouvrant une voie le long de l'arête sud. Bernard Villaret de Chauvignypuis, qui se tue lors du deuxième assaut, est la première victime du Gasherbrum.

A l'occasion des 150 ans de la première ascension de l'Aiguille Verte, la Compagnie des Guides de Chamonix réalise un film retraçant les grandes dates de ce sommet qui lui est si cher. 'La Verte' fait l'objet de convoitises de nombreux alpinistes depuis un siècle et demi. De grands noms ont défilé à la recherche de ce sommet de 4122 mètres : Edward Whymper, Michel Croz, Albert Mummery, Armand Charlet, Marco Siffredi... La Verte a fortement marqué l'histoire de l'alpinisme, inspirant Gaston Rébuffat qui prévenait les futurs prétendants à ce sommet : "Avant la Verte on est grimpeur, dans la Verte on devient montagnard".

En mai 1985, dans la Cordillère des Andes, au Pérou, Joe Simpson et Simon Yates, deux talentueux alpinistes britanniques, tentent l'ascension de la face ouest du Siula Grande. Ils atteignent le sommet, mais c'est à la descente que se produit le drame. Dans la tempête, Joe tombe et se casse la jambe. A plus de 6 000 mètres, sur cette montagne isolée du monde, il n'a aucune chance de s'en sortir. Et Simon sait que s'il vient en aide à son ami, lui aussi est perdu. Ce dernier va devoir prendre une terrible décision : couper la corde qui le relie à Joe...

L'histoire de Jerzy Kukuczka alpiniste polonais de légende. Du matériel bricolé, des permis d’ascension pas toujours en règle, des travaux de peinture acrobatiques pour financer ses expéditions et pourtant, un des plus grands himalayistes de l’histoire. Entre 1979 et 1987, Yurek pour les intimes, a gravi les quatorze 8000 de la planète. Reinhold Messner en était venu à bout le premier mais il lui avait fallu seize ans. Kukuczka boucla l’affaire en huit ans, à la polonaise : parfois en hiver, souvent par des nouvelles voies, toujours en costaud. C’est dans l’univers hostile des Tatras, ce massif montagneux à cheval entre la Pologne et la Slovaquie, qu’il a fait ses premières armes face la rigueur de l’hiver en montagne mais c’est bien l’Himalaya qui a fait sa légende.