À la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.
En 1975, tout comme l'ensemble du monde occidental, la Suède est soumise à une remise en question assez radicale de son mode de vie par une jeunesse avide d'expériences nouvelles. A Stokholm, une communauté hippie vit dans une promiscuité joyeuse : les couples se font et se défont, regardent pousser leurs légumes, ne mangent jamais de viande et ont juré la perte du Grand Capital. Les contraintes sociales sont oubliées, les enfants s'épanouissent à l'écart du cadre scolaire, les discussions sont libres et l'amour aussi. Cependant, un beau jour, la sérénité de ce microcosme est perturbée par l'arrivée impromptue d'une inconnue, Elisabeth (Lisa Lindgren), la soeur de Göran (Gustav Hammarsten). Celle-ci, lassée des violences répétées de son mari, débarque avec enfants et bagages. La vie des uns et des autres va s'en trouver changée à jamais.
Juvenal est conducteur de métro à Belo Horizonte. Margo assure le trafic du réseau ferroviaire. Dans la ville anonyme, ils se regardent, se parlent, devinant l’un chez l’autre l’éblouissement d’une rencontre entre deux solitudes. Un jour, Margo demande à Juvenal d’être le témoin de son mariage, conclu avec un homme inconnu, mystérieux, perdu lui aussi dans la foule silencieuse.
Léon est un tueur professionnel redoutable et insaisissable. Il vit seul à New York avec sa plante verte et ses habitudes jusqu'au jour où une petite Mathilda de douze ans sonne à sa porte et fait irruption dans sa vie.
Bob Harris, acteur sur le déclin, se rend à Tokyo pour tourner un spot publicitaire. Il a conscience qu'il se trompe - il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film -, mais il a besoin d'argent. Du haut de son hôtel de luxe, il contemple la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s'intégrer à la réalité qui l'entoure, incapable également de dormir à cause du décalage horaire. Dans ce même établissement, Charlotte, une jeune Américaine fraîchement diplômée, accompagne son mari, photographe de mode. Ce dernier semble s'intéresser davantage à son travail qu'à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d'attention. Elle va en trouver auprès de Bob...
Deux voisins, respectivement veuf et veuve, se lient d'amitié...
Au début du XXème siècle, au sein de la haute société new-yorkaise où règnent superficialité et hypocrisie, Lily Bart, ravissante jeune femme au sommet de sa gloire mondaine, découvre subitement la précarité de sa position, quand son charme et sa beauté suscitent convoitise et jalousie.
Kostya est un photographe en pleine crise de la cinquantaine : sa petite amie le quitte et son père se retrouve paralysé après une attaque. Sans paroles, ce film se révèle être autant un questionnement sur la manière de raconter une histoire en images animées, qu’une fiction drôle et troublante sur la solitude moderne.
Dans une petite ville côtière, une ancienne prostituée décomplexée se reconvertit dans la vente de bentos et réconforte les âmes solitaires qui constituent sa clientèle.