L'écrivain, journaliste américain Hunter S. Thompson, génial fauteur de troubles, précieux témoin d'une époque unique, sorte de poète, voire de prophète halluciné, amoureux désespéré d'une Amérique qui n'a cessé de le tromper, appartient à cette race de phénomènes typiquement «sixties» dont on ne retient généralement que les frasques. Ayant très jeune pris conscience que son appartenance à la classe moyenne inférieure le privait de privilèges accordés à ses amis mieux nantis, le jeune homme a développé un goût extrême pour la provocation. Celle-ci est devenue le carburant principal de son métier de journaliste. Chacune de ses investigations ont été plutôt des immersions, donnant naissance à des enquêtes bourrées d'anecdotes, d'expériences souvent à la limite de la légalité...
Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.