La représentation de l’homosexualité au cinéma suit l’évolution de la société. La présence de plus en plus importante dans les médias de masse des images véhiculant la culture gay durant ces trente dernières années le prouve. Grâce à un grand nombre d’archives, ce documentaire explore l’émergence des films gays : des premiers travaux expérimentaux de Jack Smith au succès populaire et critique de Brokeback Mountain, en passant par des auteurs engagés comme John Waters, Todd Haynes ou Gus Van Sant.
Dans le Grand Nord canadien, la vie quotidienne d'une famille d'Esquimaux au fil des saisons. Présentation de Nanouk et des siens en été : arrivée du kayak pagayé par Nanouk et d'où sortent successivement tous les membres de sa famille, sa femme, leurs deux enfants et sa belle-sœur ; vente au comptoir local des fourrures récoltées au cours de l'hiver ; écoute amusée de la musique jouée sur un gramophone (il mordille le disque en riant) ; chasse à l'otarie ; pêche en mer. En hiver : déplacement de la famille en traîneau à chiens, chasse au renard blanc, construction d'un igloo avec une niche pour les chiots, exercice du jeune fils à la chasse aux phoques, installation pour la nuit dans l'igloo. Au cours d'un voyage, la famille est surprise par une tempête de neige et trouve refuge dans un igloo abandonné tandis que les chiens restent dehors, pelotonnés sous le blizzard.
Parcourant une large partie du territoire acadien, le film se réapproprie la culture populaire régionale et le chiac, ce dialecte « qui va à l’encontre de ce qui est standard, par sa couleur, ses mots, et qui est donc queer en un sens », selon les termes de Julien Cadieux. Avec son usage de pronoms anglais, il serait parfois en outre plus neutre que le français relativement aux genres, donc peut-être plus près d’une expression épicène, lance le cinéaste à la blague. « Y’a une étoile » se rend aussi à Sainte-Anne-de-Madawaska, à Cap-Pelé, à Baie-Sainte-Marie (rencontrer Daniel Robichaud et ses défis de santé, notamment), et même dans la forteresse de Louisbourg au Cap Breton (Nouvelle-Écosse). C’est là où on fait la connaissance de Luna, une femme trans qui fut soldat et qui est devenue guide-interprète sur le site historique canadien. Malheureusement, elle doit maintenant travailler en anglais dans cet emploi.