Chaque année, la période estivale voit éclore un tube de l'été, léger, endiablé, romantique, exotique, sensuel ou rigolo. Ces chansons viennent de France ou ont traversé les mers et les frontières. Elles font surgir des souvenirs et s'inscrivent dans le patrimoine collectif. Et surtout elles en disent long sur l'évolution de notre société, dont elles sont le reflet. Voyage dans la mémoire collective, au travers d'images d'archives et de témoignages.
" En 1996 j’ai passé le concours du conservatoire. Je l’ai raté. Il y a un an on m’a demandé d'y faire une masterclass sur le jeu d’acteur au cinéma. J’y suis allée. J’ai rencontré une jeunesse vivante, joyeuse et passionnée. Parmi mes élèves il y avait Clémence. L’année d’après, elle m’a demandé de filmer leur dernier spectacle. J’ai ressenti son urgence et la peur qu’elle avait de quitter ce lieu mythique. Alors j’ai accepté. En filmant cette jeunesse, j’ai revisité la mienne. "
À l'automne 1944, lors de la Libération de la Bretagne, l'écrivain Louis Guilloux travaille comme interprète auprès de l'armée américaine. Il est un témoin privilégié d'aspects dramatiques méconnus de la Libération : des viols et des meurtres commis par des GI's sur des populations civiles françaises. Il découvre aussi le racisme de la justice militaire américaine. Cette expérience hante le romancier pendant trente ans. En 1976, il la raconte dans un court roman : « OK, Joe ! » qui passe inaperçu. Ce film confronte son récit aux souvenirs des ultimes témoins de ces crimes oubliés et de leurs châtiments.