Joueur de rugby professionnel au sommet de sa carrière, Ed Jackson a vu sa vie entière basculer lorsqu'il a été gravement blessé à la moelle épinière. Pendant un temps paralysé des épaules jusqu'aux jambes, il entame une longue période de convalescence. Déterminé à ne pas se laisser abattre, il se lance dans sa rééducation physique avec l'objectif de gravir des montagnes. Son défi de parvenir au sommet de Snowdonia, des Alpes et de l'Himalaya l'amène à faire des rencontres et à combattre des idées reçues.
Un guide de haute montagne, l'alpiniste Patrick Berhault, et son client, le réalisateur du film, entreprennent l'ascension d'une paroi dans les Alpes.Le réalisateur choisit de ne pas filmer la star des cimes, mais plutôt le guide de haute montagne. Comme un retour aux fondamentaux d'un sport qui est aussi un métier. Patrick Berhault décèdera quelques mois après la réalisation de Dans la Voie, alors qu'il enchainait les sommets de 4000 mètres dans son projet de traversée des Alpes. Un faux pas, une chute cent ou deux cents mètres plus bas et la mort ; le film de Thomas Salvador change complètement de nature à la lumière de cet événement. Ce n'est plus un simple film de montagne, un portrait de guide : il devient une image du risque, de la limite entre la vie et la mort qu'on ne perçoit pas toujours mais qui est toujours présente, pour un alpiniste plus que pour un quidam,
Durant ses trente ans de « carrière », Patrick Berhault a collectionné les réalisations originales, les premières spectaculaires et les entreprises d’envergure, tout en imposant son humanité, son humilité et son éthique. Personnage hors norme, il était en quelque sorte unique. Un véritable artiste de la verticale dont la disparition en 2004 sur les pentes du Dom a bouleversé la communauté montagnarde. Au-delà de la trace, magnifique qu'il a laissée, sait-on qui était vraiment Patrick Berhault, héros adoubé et vénéré de plusieurs générations d’alpinistes et de grimpeurs, amateurs comme professionnels ? Et pourquoi faisait-il l’unanimité, ou presque, dans un milieu où mesquineries et jalousies sont monnaie courante ? C’est à ces interrogations que répond en filigrane ce portrait intimiste d'un homme rare.
Le 14 juillet 1985, Boivin bat le record du monde de saut d'altitude en décollant du sommet du géant pakistanais Gasherbrum II à 8 035 mètres d'altitude. Le cinéaste Laurent Chevalier en tire un film : "L'Oiseau Rare". Mais le touche-à-tout de l'alpinisme français n'était pas le seul spécimen rare sur Gasherbrum II cet été-là. Avant le décollage, c'est un porteur, un certain Abdul Karim Mohammad alias Little Karim, un grand monsieur d'à peine un mètre cinquante qui a marqué les esprits en hissant les 16 kg (pour une envergure de cinq mètres !) au sommet. De retour en France, tout le monde en France est captivé par l'incroyable force qui émane du petit corps de Little Karim qui, d'ailleurs, réalise lors de cette expédition le record du monde d'ascension du Gasherbrum 2, (8 035 m) sans oxygène supplémentaire. Laurent Chevallier tirera un deuxième film de cette expédition : "Little Karim" qui le propulsera sous les projecteurs.
Oversand est un des premiers films sur l'escalade libre, troisième film d'une série de trois avec "Overdon" et "Over-Ice". Réalisé par Jean-Paul Janssen, le film est tourné en 35mm en Algérie, dans le désert du Sahara, dans région de Tamanrasset, sur les parois des majestueux sommets du massif de l'Atakor, sous-région centrale du Hoggar, cœur montagneux du Hoggar, plateau volcanique de forme presque circulaire, dont l’altitude moyenne est de 2 000 mètres, et qui culmine au mont Tahat (2 918 m), point le plus élevé de l'Algérie. L’Atakor se distingue par ses pitons volcaniques spectaculaires, ses aiguilles, et ses paysages accidentés, issus de l’érosion d’anciennes cheminées volcaniques, qui en font les sommets les plus emblématiques du Hoggar, comme l’Assekrem, l’Ilamane, ou les Tizouyag, où sous l'oeil des caravanes de touaregs, évoluent les grimpeurs Patrick Edlinger, Patrick Bérhault, Bernard Gorgeon, Hugues Jaillet, Jacques Perrier, Stéphane Troussier et Odette Schoënleb.
Premier film sur une série de trois avec Over-Ice et Oversand et un des premiers films sur l'escalade libre tourné dans les falaises des gorges du Verdon sur plusieurs parois. On y fait la connaissance d'un certain Patrick Edlinger, de Patrick Bérhault, mais aussi Jean-Marc Troussier, Jacques Perrier, Stéphane Troussier, Hugues Jaillet, Gilbert Thomann, Odette Schoënleb, Bernard Gorgeon, Christian Guyomar. Grâce à l’émission Les Carnets de l’aventure, diffusée alors sur Antenne 2, et à son producteur Pierre-François Degeorges, ce film a pu se faire. La chaîne a donné son accord de production dans la journée, alors que l’escalade était très confidentielle, que personne ne connaissait Patrick Edlinger et que le projet proprement dit ne tenait qu’en quelques lignes sur une feuille
Regrouper au sein du même documentaire Ondra, Honnold, Sharma et Messner est déjà un exploit en soi et l’on comprend aisément pourquoi la réalisatrice a mis trois années à boucler son tour de table d’interviews avec seize autres grandes figures de l’escalade, de l’alpinisme, de l’himalayisme et du freeride : Conrad Anker, Tommy Caldwell, Leo Houlding, Pemba Gyalje Sherpa, Steph Davis, David Lama, Maureen Beck, Angelika Rainer, Hilaree Nelson, Jimmy Chin, Emily Harrington, Erik Weihenmayer, Lai Chi-Wai, Pasang Lhamu Sherpa, Lynn Hill et Xavier de le Rue. À mi-chemin entre philosophie et sociologie, chacun tente de répondre au questionnement : pourquoi une telle passion dévorante, qui peut amener jusqu’à l’engagement ultime ? Ce film est d’ailleurs dédié à David Lama décédé dans une avalanche peu avant la diffusion originale du film tandis d’Hilaree Nelson a, elle, disparue cette année au Manaslu lors d’une tentative de descente en ski.
En une séquence vertigineuse, la caméra de Claude Lelouch suit Patrick Edlinger escaladant à mains nues une des voies de la spectaculaire falaise de la Cimaï. L'action se déroule à dans la voix Consensus (7c+/8a+) à la carrière du Cimaï. Dans un endroit suffisamment grand où Claude Lelouch avait pu sortir sa grue pour faire un travelling vertical. Plus-tard, en 2013 le pied de la voie Consensus connaitra des éboulements, le secteur d'escalade est depuis interdit par arrêté municipal, d’énormes blocs menaçant de tomber.
Ce film de Georges Auzolat, illustre une journée du grimpeur Patrick Edlinger dans les Gorges du Verdon en 1989. Il montre l'entrainement quotidien que l'athlète effectue pour rester au top niveau, puis la caméra le suit dans différentes phases de l'ascension, montrant son style fluide, gracieux et efficace, dans la voie "Les Spécialistes", coté 8b+ qui fait toujours référence dans le monde de l'escalade mondiale.