Le film a été réalisé avec du matériel (prise de vues, pellicule) que Jean-Paul Le Chanois a dérobé, en août 1943, à la société Continental-Films dirigée par Alfred Greven, dans laquelle il travaillait comme scénariste. Il avait constitué, dès 1941, au sein de cette société allemande de production de films français, un noyau du « Comité de libération ». Sur dénonciation, il a été recherché par la police française et avait donc décidé de disparaître de Paris. Il a utilisé ce matériel pour filmer des maquisards du Vercors (ce qui deviendra son film, « Au cœur de l'orage »), ainsi que des événements d'août 1944, lors de la libération de Paris.
En juin 1940, rien n'était écrit. L'appel du général de Gaulle fut un pari, et un début. Le début d'une page essentielle de l'histoire de France, écrite par de Gaulle et les Siens, hommes et femmes sans lesquels rien de tout cela n'aurait existé et dont ce film souhaite honorer la mémoire en restituant la réalité de leur engagement.
Alors que l'armée britannique semble prête à vaincre les forces italiennes de Mussolini, Hitler envoie des renforts : l'Afrika Korps dirigé par le général Rommel. Le Renard du désert est en pleine forme jusqu'à ce que Montgomery, le commandant britannique, mette en place un plan pour écraser son adversaire. Après le débarquement américain en Afrique du Nord, les armées de l'Axe n'ont d'autre choix que de se rendre et de mettre fin à la guerre du désert.
En 1944, William Wyler filme les bombardiers américains pour son film The Memphis Belle. C'est à partir de ces images en Technicolor qu'Erik Nelson compose un nouveau montage auquel s'ajoutent les témoignages de pilotes survivants.