
Il y a 70 ans, le 14 juin 1940, la Wehrmacht entrait, triomphale, dans Paris. La capitale, qui s'était déclarée «ville ouverte» (sans résistance), avait été désertée par le gouvernement français et les deux tiers des trois millions d'habitants ! Cet anniversaire est l'occasion pour la télévision de revenir sur Juin 1940, sans doute le mois le plus terrible de l'Histoire de France.




En 1983 l'ancien chef de la Gestapo, Klaus Barbie, est arrêté. Robert Badinter raconte le sentiment ambivalent qui l'habite lorsqu'il se rend compte qu'en ayant aboli la peine de mort deux ans plus tôt, il vient de sauver la vie de celui qui avait signé l’ordre de déportation de son père au camp d'extermination de Sobibor.



Et si le changement climatique et les pandémies étaient les véritables causes du déclin de l’Empire romain ? Partant en quête des preuves scientifiques étayant cette hypothèse, Frédéric Wilner reconstitue la succession des événements qui ont conduit à son effondrement.

Dans les années 60, les banlieues devaient être des paradis modernes et confortables, véritables eldorados pour les nouveaux venus : ceux qui affluaient des campagnes vers la ville et ceux qui arrivaient du Portugal, d'Espagne, du Maghreb et d'Afrique pour aider à reconstruire la France d'après-guerre et développer son industrie. Les grands ensembles tels qu'on les voit se construire à l'époque en témoignent : au départ, tout était bien en place pour du bonheur en barre d'immeubles. Les appartements offrent alors chauffage et électricité. Mais très vite, dès les années 80, surgissent les grandes désillusions : crise et chômage, pauvreté et délinquance, racisme et violences policières, drogue et alcool. Mohamed Bouhafsi raconte l'histoire d'un idéal qui n'a fonctionné qu'un temps.

Adapté du best-seller de Philippe Torreton, sorti en 2014, Mémé est le portrait de la grand-mère du comédien, celui d'une paysanne normande modeste, à la fois unique et universelle. Composé à partir de nombreux films amateurs, nourri des événements historiques communs à tous, il raconte aussi ce moment où la France vivait la fin d'un monde, avant de s'engouffrer dans la société de consommation.

Téléfilm-documentaire réalisé par Eric Friedler en 2010 et diffusé le 20 avril 2011 sur Arte. Basé sur de nombreux documents du ministère allemand des Affaires étrangères, il traite du génocide des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale par le parti « Jeunes-Turcs » gouvernant l'Empire ottoman. Aghet, se traduisant par « catastrophe » en arménien, est le mot utilisé pour désigner le massacre de plus d'un million d'Arméniens de l'Empire ottoman de 1915 à 1917.