Affectés par l’élévation des températures en Arctique, les courants-jets, un système venteux qui circule à haute altitude autour de la Terre, ont une influence sur des épisodes météo extrêmes.
Sous la poussée de forces invisibles, la banquise se brise. Les bœufs musqués courbent l'échine sous le blizzard. Les caribous galopent par milliers dans la toundra. Les ours blancs se défient. Les baleines boréales défoncent la banquise. Le narval dresse hors de l'eau son incroyable dent torsadée. Du cœur de l'hiver au retour triomphal du soleil, un grand opéra sauvage sur le toit du monde, dans une nature immense et vierge où l'homme n'a pas sa place... La planète blanche ! Théâtre de luttes sans merci pour survivre.
Bien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des océans. La Planète bleue est un étonnant voyage d'une infinie richesse dans le monde marin. Des espèces inconnues vivant à des profondeurs jamais atteintes par l'homme, en passant par la naissance des crabes, la lutte des bancs de sardines contre les prédateurs de la mer et des airs, les réunions incongrues des manchots, les jeux cruels des orques, sans oublier les ballets des dauphins ou les balades majestueuses des baleines en voie d'extinction, ce film tout public nous invite à un voyage qui rapproche le spectateur de tout âge de la nature.
Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Ce film nous emmène dans des lieux situés aux quatre coins des États-Unis et nous montre le lourd tribut que la technologie moderne fait payer aux humains et à la planète. Ce poème visuel ne contient ni dialogue ni narration vocale : son ton est donné par la juxtaposition d'images et la musique exceptionnelle de Philip Glass.
Voyage sur terre à l’échelle du centimètre. Ses habitants: insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Grand prix de la commission supérieure technique, Festival de Cannes 1996.
Un montage visuel de notre monde contemporain dominé par la technologie globalisé et la violence.