Génériques, magazines, logos, pochettes de disques… Nous avons tous eu sous les yeux le fruit du travail d’Étienne Robial, sans nécessairement le savoir. Créateur de génériques, éditeur de magazines, concepteur de logos, graphiste, Étienne Robial est à la fois un « caractère » au sens premier du terme : un homme de caractère et aussi « une signature ». Le film retrace son parcours éclectique et explore son activité foisonnante de directeur artistique, typographe, professeur et in-fine de passeur d’images et de textes.
Un documentaire consacré à Spirou, célébre personnage de bande dessinée, mais également au «Journal de Spirou» créé par l'imprimeur belge Jean Dupuis en 1938. Le documentaire raconte de façon chronologique l'histoire du journal et évoque les hommes qui s'y sont succédés comme rédacteur en chef, scénariste ou auteur de 1938 à aujourd'hui: Rob-Vel, Jean Doisy, Jijé, Morris, Franquin, Will, Roba, Yvan Delporte, Jean-Claude Fournier, Raoul Cauvin, Thierry Tinlot, Tome & Janry, etc. À travers ces hommes, c'est également l'histoire de l'école de Marcinelle et la naissance de grandes séries comme « Lucky Luke », « Les Schtroumphs », « Boule et Bill » ou « Gaston Lagaffe » qui sont racontées. Commentaires sur images d'archives, extraits de planches de bandes-dessinées, mises en scène et reconstitutions avec des comédiens, alternant avec des interviews.
Mireille est une adolescente de 17 ans. Mireille aime la mécanique et le sport, mais Mireille ne sera ni mécanicienne, ni athlète. Mireille suit des études de secrétariat et déteste le secrétariat. Mireille a une santé de fer dans un corps handicapé. À sa naissance, le pronostic était sans appel : elle mourrait au bout de quelques jours mais de cette existence qui ne devait pas être, Mireille a décidé de profiter pleinement avec fougue et insolence, grappillant les plaisirs, ne se refusant aucun défi. Deux documentaires STRIP-TEASE de 2002 et 2003 ont suivi le même personnage central quelques années avant. Le premier "Mon prince charmant" (2002) et le second "Putain qu'il a grandi" (2003).
Albert Camus meurt à 46 ans, le 4 janvier 1960, deux ans après son prix Nobel de littérature. Auteur de «L’Étranger», un des romans les plus lus au monde, philosophe de l’absurde et de la révolte, résistant, journaliste, homme de théâtre, Albert Camus a connu un destin hors du commun. Enfant des quartiers pauvres d’Alger, tuberculeux, orphelin de père, fils d’une mère illettrée et sourde, il s’est arraché à sa condition grâce à son instituteur. Français d’Algérie, il ne cessa de lutter pour l’égalité avec les Arabes et les Kabyles, tout en redoutant l’Indépendance du FLN. Fondé sur des archives restaurées et colorisées, et des témoignages de première main, ce documentaire tente de dresser le portrait de Camus tel qu’il fut.
L'histoire étonnante de l'animographe, un appareil créé en France dans les années 1960 par le dessinateur et inventeur autodidacte Jean Dejoux (1922-2015), dont la création devait révolutionner l'industrie de l'animation.
Designer fraîchement diplômée, Lily vient d’être recrutée dans une prestigieuse agence de décoration d’intérieur à Seattle. Depuis l’école primaire, elle entretient une correspondance assidue avec Molly, qui réside dans le Nebraska. Même si elles ne se sont jamais rencontrées, les deux amies sont très proches. A l’occasion de sa fête d’anniversaire, son petit ami, Matthew, lui fait la surprise d’inviter Molly. Après des années de relation épistolaire, elle sont ravies de se rencontrer enfin. Lily propose naturellement à Molly de l’héberger durant toute la durée de son séjour. Tout se passe bien, même si Molly apparaît d’emblée comme une jeune femme quelque peu étrange.
Durant ses trente ans de « carrière », Patrick Berhault a collectionné les réalisations originales, les premières spectaculaires et les entreprises d’envergure, tout en imposant son humanité, son humilité et son éthique. Personnage hors norme, il était en quelque sorte unique. Un véritable artiste de la verticale dont la disparition en 2004 sur les pentes du Dom a bouleversé la communauté montagnarde. Au-delà de la trace, magnifique qu'il a laissée, sait-on qui était vraiment Patrick Berhault, héros adoubé et vénéré de plusieurs générations d’alpinistes et de grimpeurs, amateurs comme professionnels ? Et pourquoi faisait-il l’unanimité, ou presque, dans un milieu où mesquineries et jalousies sont monnaie courante ? C’est à ces interrogations que répond en filigrane ce portrait intimiste d'un homme rare.
En 1985, Laurent Chevallier est parti filmer, avec Bernard Prudhomme, une expédition française sur le Gasherbrum 2 (8 035 m), ayant pour objectif le premier saut en aile delta à 8 000 mètres. Cet exploit occidental n'a été possible que grâce au travail de fourmi des porteurs himalayens. Au cours de l'expédition, le réalisateur a développé une relation d'amitié avec l'un d'entre eux, "Little Karim", qui est vite devenu "Mister Karim" en accompagnant, avec quelques autres, les membres de l'expédition jusqu'au sommet. Dix ans après, Laurent Chevallier le retrouve. Ce film est plus que le portrait d'un homme, c'est l'histoire d'une famille, d'un village, d'une population dont la vie a complètement changé depuis l'arrivée de riches expéditions en Himalaya.
Les trois frères Bertrand exploitent en commun une ferme dans un petit village de Haute Savoie. En 1972, ils prennent tous les risques de l’investissement en construisant une étable ultramoderne de 82 vaches laitières. Presque trente ans plus tard, l’exploitation est un véritable succès. Le bilan humain est lui beaucoup plus sombre. En effet, cette période peut se résumer pour eux en un seul mot : “travail”. Ils sont toujours célibataires. À plus de 60 ans, l’amertume est là. Le frère cadet le dit lui-même : « C’est un succès économique mais c’est un échec sur le plan humain… ».