Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. A Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver.
L'incroyable histoire de Bruno Lüdke (1908-44), le présumé pire meurtrier de masse de l'histoire criminelle allemande ; ou en fait, une histoire de dossiers falsifiés et de fausses nouvelles qui se déroule pendant les années les plus sombres du Troisième Reich, lorsque les principes de la justice pénale, soumis au joug d'un système totalitaire qui commence à s'effondrer, ne veulent absolument rien dire.
Lost in la mancha dévoile les coulisses d'un film inachevé, intitulé L'Homme qui tua Don Quichotte. Pendant plusieurs semaines, Keith Fulton et Louis Pepe ont suivi le réalisteur Terry Gilliam dans son combat désespéré pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans.
Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret... C'est l'histoire d'une bande de copains. Des copains comédiens. Des comédiens qui rêvaient du Conservatoire et du Théâtre national de Paris. Le théâtre était leur idéal, le cinéma sera leur paradis. Leur ami Jean-Paul Belmondo, le parisien décontracté, recalé au concours de sortie, fera des étincelles. Rochefort, Marielle et Noiret, les trois provinciaux, grimperont eux une à une les marches de la reconnaissance.