Des grèves secouent l'Italie. Le mari de la Califfa est tué et elle devient la Passonaria des grévistes. Elle s'oppose au patron de l'usine, Doverdo, lui-même ancien ouvrier. L'opposition se transforme en amour, du coup le conflit s'éteint par concessions réciproques.
En 1912, dans l'Empire russe, les ouvriers d'une usine sont poussés à bout par des conditions de travail éreintantes, et des espions choisis parmi le lumpenprolétariat sont chargés de dénicher les meneurs syndicalistes. Un ouvrier est accusé à tort d'avoir volé un micromètre. Sous la pression, il se pend. Ses collègues décident de se mettre en grève, mais celle-ci sera réprimée de manière sanglante par l'armée tsariste.
Pittsburgh, XIXe siècle. Issue d'une famille d'ouvriers qui travaillent dans une aciérie, Mary Rafferty devient bonne à tout faire chez les Scott, une des riches familles de la ville. Très vite, la jeune femme attire l'attention de Paul, mais leur histoire d'amour se heurte à un conflit social qui éclate chez les ouvriers.
Pour éviter une guerre de taxi, les fonctionnaires de la ville accusent un gang d'attentat contre la femme du chauffeur Joe Benton, Anna, et l'ont mise sur un bateau pour l'expulser. Le maire est le conférencier lors d'un banquet des boxeurs où Joe plaide pour qu'ils l'accompagnent au quai et sauvent Anna (sur le point de livrer leur bébé) du navire
En 1905, dans une fabrique textile de Turin, les ouvriers, soumis à un rythme de travail infernal, voient se multiplier les accidents. Trois d'entre eux entrent en conflit avec le contremaître à la suite d'un nouveau drame. Il est alors décidé, en guise de protestation, que tous partiront une heure plus tôt ce soir-là. Mais cette action n'est pas du goût des patrons, qui profitent de l'inexpérience de ces hommes simples pour les berner. Les sanctions tombent. L'instituteur Sinigaglia, un militant socialiste, fraîchement débarqué de Gênes, pousse les ouvriers à s'organiser...
Lulù Massa, véritable stakhanoviste du travail, est ouvrier modèle dans une usine métallurgique : grâce à son extrême rapidité, son rendement est cité en exemple par son patron. Les autres travailleurs ne voient pas d’un bon oeil ces cadences infernales, et il est détesté de ses collègues dont il méprise les revendications sur les conditions de sécurité au travail. Bercé par les rêves de la société de consommation entre son amie, son fils Arturo resté avec sa mère après le divorce de ses parents, sa voiture et sa télévision, Lulù réalise parfois la vanité de la vie qu’il s’impose. Alors qu’il se coupe un doigt accidentellement les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève. Cet événement provoque en lui une profonde remise en question. Lulù décide alors de s’investir dans l’action syndicale et engage toute son énergie dans ce nouveau combat. Il soutient alors la nécessité d’une grève illimitée…