Marina Carrère d'Encausse lève le voile sur les questionnements intimes qui la traversent en même temps qu'ils traversent la société : ceux liés à la fin de vie. La médecin-journaliste présente Antoine, son compagnon, atteint de la maladie de Charcot, incurable, et qui souhaite choisir sa fin de vie. La loi actuelle est-elle suffisante en France ? Faut-il seulement mieux l'appliquer, en permettant un meilleur accès aux soins palliatifs ? Faut-il autoriser le suicide assisté, l'euthanasie ? Marina rencontre des malades concernés par la fin de vie, des soignants, des politiques, en France mais aussi en Belgique, en Suisse et au Canada, des pays dans lesquels l'euthanasie ou le suicide assisté sont autorisés.
Le parcours artistique de Dahmane El Harrachi, né en 1925 à Alger - porte la marque de son vécu. Observateur attentif et vigilant du milieu des travailleurs immigrés, Dahmane a toujours évité de tomber dans le misérabilisme ambiant. Du Chaâbi algérois, il a gardé certaines lignes mélodiques et une nette propension aux dictons puisés dans la tradition poétique orale. El Harrachi use d’un parler simple, compréhensible par l’ensemble des couches populaires du Maghreb, ce qui explique en partie son large succès. En 1949, il se rend en France et c’est dans les cafés, endroits-tremplins où l’on vient humer l’air du pays, qu’il se produit régulièrement. Élégant, avec sa belle gueule d’atmosphère, le « bluesman » des faubourgs séduit, bouleverse et remue les consciences. Découvert sur le tard par la nouvelle génération, le créateur de Ya Rayah connaîtra une fin tragique, le 31 août 1980, dans un accident de voiture, sur la corniche algéroise qu’il sublimait par-dessus tout.
Célébré comme un enfant prodige par ses pairs, Raphaël forme, avec Michel-Ange et Léonard de Vinci, la triade traditionnelle des maîtres de la Renaissance.