Croix de fer

La ligne Maginot : des milliers de bunkers souterrains et de défenses en béton bordant la frontière française de la Belgique à la mer Méditerranée, un exploit d'ingénierie monumental qui fut célébré comme un chef-d'œuvre technique lors de sa création. Lorsque le mur imprenable a été démoli par l'imbattable machine de guerre nazie en 1940, la forteresse conquise est devenue le symbole brisé de la défaite française.

En 1945, en découvrant l’horreur concentrationnaire, Eisenhower demande à Stevens de filmer les camps et les atrocités commises. Nombre de ces images furent ensuite projetées comme preuves lors du procès de Nuremberg.

L’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la solution finale. Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis et Jozef Gabcik. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés au côté de la résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich.

Face à l'avancée implacable et inarrêtable de l'Armée rouge soviétique, du printemps 1944 à la capitulation du Troisième Reich en mai 1945, les nazis ont évacué les camps de travail, de concentration et d'extermination, usines de douleur et de mort qu'ils avaient établis, pendant des années de cauchemar, dans les territoires occupés de l'Est. Obligées de parcourir d'énormes distances, des milliers de personnes sont mortes en chemin de faim, de soif et d'épuisement.