Documentaire de la TSR sur l'expédition de 1979 en Algérie dans le massif de l'Atakor (désert du Hoggar), organisée par l'alpiniste genevois Michel Vaucher et Jean-Blaise Fellay. Les grimpeurs réalisent une dizaine d' ascensions dont le fameux sommet de l'Adaouda (qui signifie "doigt" en Tamasheq, le dialecte Touareg), par plusieurs voies. Puis une nouvelle voie sur les sommets des Tezoulegs méridionaux. Ils découvrent les particularités géologiques volcaniques du massif de l'Atakor et rencontrent les habitants nomades de la région, les Touaregs, qui se sédentarisent de plus en plus dans la ville de Tamanrasset.
Avide de fortes pentes, Marco Siffredi (1979-2002) n'obéit qu'à une seule règle : ne pas tomber. Ce gamin surdoué aux cheveux tantôt blonds peroxydés, verts ou bleus s'est affronté dans sa vallée : Chamonix, haut lieu de l'alpinisme. Son truc c'était de monter pour redescendre en snowboard. . 90 minutes 8 septembre 2002, altitude 8848 mètres, oxygène rare, la tête effleurant déjà le ciel et son snowboard en marche, Marco Siffredi, 23 ans, s'élance du sommet de l'Everest dans le couloir Horbein et ses pentes à 50 degrés. Un an plus tôt, il avait déjà effectué l'exploit de la première descente de la montagne en snowboard. Mais il reste un autre couloir… plus direct. Ce n'est pas un défi, juste une raison d'être... Pourtant, ce jour-là, au sommet du toit du monde, sa trace se perd...
"Les Conquérants de l'impossible : Portrait de groupe" est un documentaire sur l'escalade libre qui se déroule dans les Gorges du Verdon et à Toulon. Il a été réalisé par Bernard Dumont en 1986 et produit par Les Films du Soleil. Il fait partie de la série Les Conquérants de l'Impossible (3-3). On y retrouve Patrick Berhault, Patrick Edlinger, Eric Escoffier, Christophe Profit, Laurent Chevallier, Jean-Paul Janssen et d'autres pionniers de l'escalade libre.
En 1980, les alpinistes Patrick Berhault et Yannick Seigneur s'attaquent à un pilier invaincu du Nanga Parbat, le Rupal au Pakistan qui affiche un dénivelé de 4500 mètres, soit quatre fois la Face Nord des Grandes Jorasses. Accompagnés d'une équipe internationale d'alpinistes, les deux grimpeurs ont l'intention de parvenir au sommet en cordée légère, sans oxygène et sans porteur d'altitude. Pas assez acclimatés à l'altitude, la première tentative de Patrick Berhault et Yannick Seigneur se solde par un échec, Patrick Berhault est épuisé à la limite de l'oedème pulmonaire. Cinq tentatives plus tard, Yannick Seigneur et les membres de l'expédition abandonnent contrainte par le mauvais temps et les avalanches se repliant une nouvelle fois sans avoir atteint le sommet. L'équipe chamoniarde a cependant tracé dans le pilier sud-ouest du Dhaulagiri une voie qui marquera, en dépit de ce semi-échec, l'histoire de l'himalayanisme.
Coulisses du tournage d'un film sur l'escalade d'une falaise par Patrick Berhault et Georges Unia sur les parois de la voie "La Tête de chien" à Monaco. Le réalisateur Laurent Chevallier explique les difficultés de filmer en hauteur, le genre de prises de vue adéquates et les spécifications du matériel adapté au tournage en falaise.
Le 14 juillet 1985, Boivin bat le record du monde de saut d'altitude en décollant du sommet du géant pakistanais Gasherbrum II à 8 035 mètres d'altitude. Le cinéaste Laurent Chevalier en tire un film : "L'Oiseau Rare". Mais le touche-à-tout de l'alpinisme français n'était pas le seul spécimen rare sur Gasherbrum II cet été-là. Avant le décollage, c'est un porteur, un certain Abdul Karim Mohammad alias Little Karim, un grand monsieur d'à peine un mètre cinquante qui a marqué les esprits en hissant les 16 kg (pour une envergure de cinq mètres !) au sommet. De retour en France, tout le monde en France est captivé par l'incroyable force qui émane du petit corps de Little Karim qui, d'ailleurs, réalise lors de cette expédition le record du monde d'ascension du Gasherbrum 2, (8 035 m) sans oxygène supplémentaire. Laurent Chevallier tirera un deuxième film de cette expédition : "Little Karim" qui le propulsera sous les projecteurs.
Durant ses trente ans de « carrière », Patrick Berhault a collectionné les réalisations originales, les premières spectaculaires et les entreprises d’envergure, tout en imposant son humanité, son humilité et son éthique. Personnage hors norme, il était en quelque sorte unique. Un véritable artiste de la verticale dont la disparition en 2004 sur les pentes du Dom a bouleversé la communauté montagnarde. Au-delà de la trace, magnifique qu'il a laissée, sait-on qui était vraiment Patrick Berhault, héros adoubé et vénéré de plusieurs générations d’alpinistes et de grimpeurs, amateurs comme professionnels ? Et pourquoi faisait-il l’unanimité, ou presque, dans un milieu où mesquineries et jalousies sont monnaie courante ? C’est à ces interrogations que répond en filigrane ce portrait intimiste d'un homme rare.
Brian Blessed raconte l'histoire de George Mallory dans cette reconstitution intrépide de son ascension malheureuse de l'Everest en 1924. Après avoir rencontré Sir Chris Bonington, Rheinhold Messnerhe découvre les embûches qui l'attendent avant de se lancer dans son combat épique contre la montagne. Contre toute attente, il atteint 7 900 mètres sur la face nord de l'Everest, et c'est un homme transformé.
Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide de passer avec sa famille, les vacances d’été dans son village natal, non loin d’Alger. Ces quelques semaines tant attendues de part et d’autre constituent un moment privilégié riche d’émotions fortes. La caméra suit la famille dans leurs rencontres, leurs retrouvailles, leurs difficultés, leurs visions du pays et de sa région, les fêtes, les mariages, leur retour en France… Ce film soulève beaucoup de questions. Au sein même de cette famille, entre ceux qui sont restés au pays et ceux qui ont émigré vers la France, comment perçoit-on la situation de l’Algérie? Quels espoirs les uns et les autres nourrissent-ils pour leur pays? Qu’en est-il de la relation franco-algérienne? De l’immigration contemporaine? De l’envie d’exil des algériens aujourd’hui ? Des discours différents des deux côtés de la Méditerranée? Des envies des uns et des autres…
Qui se souvient de Mohamed Zinet ? Aux yeux des spectateurs français qui reconnaissent son visage et sa frêle silhouette, il est simplement \"l'acteur arabe\" des films français des années 1970, d'Yves Boisset à Claude Lelouch. En Algérie, c'est un tout autre personnage… Enfant de la Casbah, il est l'auteur génial d'un film tourné dans les rues d'Alger en 1970, Tahya Ya Didou. Par cette œuvre unique, Zinet invente un nouveau cinéma, raconte une autre Histoire, montre les Algérois comme jamais auparavant. Dans les pas de son ainé, dans les ruelles de la Casbah ou sur le port d'Alger, Mohammed Latrèche retracera l'histoire de Tahya Ya Didou et de son réalisateur.
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt‐sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient: Au‐dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations… Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières. Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…
Le Major Joe Nolan mène une expédition dans le Pacifique sud afin de retrouver un missile atomique égaré. L'équipe est victime d'un accident d’avion et se retrouve sur une île mystérieuse qui semble être peuplée d’animaux préhistoriques...